Nion, le frêne [From the Branch]

From the Branch, The Ogham for Spiritual Growth par Deanne Quarrie. Traduction (et très grosse adaptation par) Fleur de Sureau

Nion

Le Frêne
Troisième Lune
Emplacement sur la main : sur la phalange supérieure du majeur
Couleur : Claire ou Bleue
Pierre : Aigue-marine
Oiseau : la bécassine
Déesses : Branwen, les Neufs Vierges, les Nornes, Mari Morgan
Symboles : Vent, Souffle, Awen
Planète : Mercure, Junon
Métal : mercure
Message : sentiments ~ émotions ~ s’éveiller
Note de musique : la
Mot oghamique : Soutien, lien, vantardise des femmes, concours de beauté, tissage
Quintessences florales : Impatiens, Vervain

Le frêne est le troisième arbre suivant le retour de la lumière. Il est sacré pour Poséidon en Grèce. En Irlande, des cinq arbres magiques trois étaient des frênes. Il était utilisé comme charme contre la noyade. Les émigrants irlandais prirent avec eux du frêne lorsqu’ils quittèrent leur pays pour aller en Amérique après la famine de la pomme de terre. En Grande-Bretagne, c’est un arbre de naissance, les Baguettes des Druides étaient faites de frêne. Le Grand Chêne Yygdrasill, sacré pour Oden, a été pris à la Triple Déesse selon la légende scandinave et utilisé pour dispenser la justice. Dans le Pays de Galles et l’Irlande antiques, les rames étaient faites de frêne. On dit que l’ombre du frêne est nocive pour les plantes parce que les racines du frêne étrangleraient les autres racines. On l’appelle l’Arbre de Puissance de la Mer (qui réside en toute eau) et c’est l’Arbre du mois des inondations.

Brûlé à Yule pour la prospérité, ne l’utilisez pas au-dessus de la maison et ne vous tenez pas en dessous, car il attire la foudre.

Le frêne est un arbre de force et de maturité. Il est un arbre de renaissance et aussi le pouvoir de l’eau. Il est le dernier arbre durant la saison du printemps à feuiller.

Le frêne est souvent placé au Sud dans l’espace sacré, car c’est l’endroit des sentiments.

Le cycle Lunaire du Frêne n’est pas un bon moment pour prendre de décisions majeures.

Le frêne est le lien entre les mondes intérieurs et extérieurs. Nous sommes capables de fonctionner dans des eaux profondes, dans les royaumes du Monde-d’en-Bas. C’est notre force psychique, flexible et le tissage du destin et le gardien de la paix. Toutes actions ont leurs réactions et notez combien vous affectez le monde par vos actions, physiques ou spirituelles. Cherchez les influences cachées. Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être. Utilisez vos perceptions et votre sagesse intérieure pour voir ce qui est noble. Ne vous séparez pas ou ne vous coupez pas du monde.

  • Informations botaniques

Le frêne commun est un arbre majeur des forêts en plaine (ndlt : il est très présent en montagne également) dans une grande partie de l’Europe, avec les chênes et les hêtres. Il pousse jusqu’à 40 mètres de haut dans les espaces ouverts, sa large couronne rappelle les ormes d’Amérique. L’exploitation de son bois a été et reste importante, et c’est un matériau traditionnel pour fabriquer les manches de balai. Le frêne commun est cultivé occasionnellement dans le nord de l’Amérique, et des espèces de frêne indigène sont plantées comme arbres de rue. Les frênes sont des membres de la famille des oliviers. La fleur de frêne naît sur la branche nue avant feuillage.

Durant cette lune Amergin chante :

Je suis un vent sur les eaux profondes.
J’ai fui avec impétuosité… sur l’écume des flots.
Je suis un vent sur la mer.

Alors que l’année se dirige vers l’Équinoxe, les vents forts soufflent sur la terre.

Ce vent de mars balaie les feuilles mortes qui couvent la terre, exposant le sol à la nouvelle lumière. Notre conception de l’Esprit est reliée à la métaphore du souffle, “le souffle plane au-dessus des eaux.” Le vent est perçu comme le grand pouvoir derrière le monde naturel et devient l’esprit créateur de cette puissance. Une rafale de vent suggère une bonne dose de potentiel créatif.

Les Tuatha Dé Danann, qui sont les Anciens Dieux des peuples celtiques, apparaissent soudainement en Irlande dans les airs, sur des nuages portés par le vent. Le Chaudron de créativité est attisé (inspiré) par le souffle de neuf jeunes filles qui sont perçues comme la Déesse dans sa nonuple manifestation. Les anciens peuples du monde considéraient que la vie ne commençait pas avant que le nouveau-né ait pris sa première inspiration, ainsi emplie de l’esprit de la Déesse, la vie débutait.

En observant les images successives de nos lunes, nous constatons que le « vent sur la mer » suit en toute logique le débordement du « lac sur la plaine. » Les eaux se sont échappées de l’abysse, apportant l’essence même de la fécondité, mais cette fécondité est encore inactive et sans but connu. À présent la Déesse, en tant que Vent Divin, doit insuffler en elle-même ce potentiel, amenant la croissance.  Cela signifie pour nous que nous devons à présent nous ouvrir à ce cadeau qu’est le souffle vivifiant de la Déesse. C’est maintenant le moment de considérer avec attention cette créativité et comment nous allons continuer à agir consciemment dans nos vies.

I AM A WIND OF THE SEA

In the moonlight, the crystal bright Of our names is glowing clear ;
Dragon stones stand alone
On the sand as we draw near.
Wave on wave, wave on wave,
Wave on wave of the sea mares rave, Tides are high as we ride by,
Embrace the tide and with the sea mares ride.
Foaming, frothing at maddened mouth, Hooves churning in the brine,
Tails flailing, ranting, raving,
We gather line on line.
Wave on wave, wave on wave, Wave on wave of the sea mares rave,
At the spring tide, swell with pride,
Embrace the tide and with the sea mares ride. Mighty now, we too must bow
To Time’s mightier hand;
Comes the ebb tide, we subside,
And graze the golden sand…
Wave on wave, wave on wave,
Wave on wave of the sea mares graze; One and all heed Rhiannon’s call,
Embrace the tide and with the sea mares ride.
On the earth, in the air, through the fire, by the water, I am DEPTH, the Ash moon’s daughter.

© Chris Carol 1979

  • Béryl

Le nom vient du grec beryllos, désignant toute gemme verte. (La majorité des béryls était minée pour leur nuance verte.) « L’aigue-marine » est un nom inventé par les Romains qui signifie « eau de mer » et il s’agit d’une forme de béryl vert.

Le béryl vert est une pierre traditionnelle de protection et de chance pour les pêcheurs. En outre, ils ont été sculptés en coupes et gobelets parce qu’on croyait qu’ils facilitaient la digestion et réduisaient les fluides corporels.

Cette pierre est associée aux Déesses de la Mer. Elle est recommandée pour accroître les capacités psychiques.

Traditionnellement, le béryl a été utilisé pour soulager les douleurs d’estomac et comme diurétique. Il est également recommandé contre les maux de dents.

Le béryl peut être utilisé pour éliminer les excès de fluides corporels, contre les problèmes rénaux et de la vessie. Il fonctionne également comme une pierre dite « de régime », car il libère non seulement des troubles alimentaires, mais il adoucit les émotions qui se cachent derrière. En tant que pierre liée à l’eau, elle peut être utilisée au niveau du Chakra de la Gorge contre les maux de gorge, l’amygdalite et autre inflammation. En magie, elle peut être utilisée pour représenter le Dauphin et les principes féminins de l’océan.

  • La bécassine 

La bécassine est le nom commun des 3 genres d’oiseaux du littoral de la famille des scolopacidés. Les bécassines se reproduisent abondamment sur tous les continents, à l’exception de l’Australie (où une espèce hiverne toutefois). Les bécassines possèdent un bec long et fin, à la pointe sensible qui leur permet de sonder les prairies et les zones marécageuses, à la recherche de vers et de larves. Elles sont très appréciées des chasseurs qui les considèrent comme du gibier à plumes très délicat. Elles ont un vol zigzagant et erratique lorsqu’elles sont en alerte.

La bécassine des marais (d’Eurasie et d’Amérique du Nord) est une espèce répandue, qui a longtemps porté le nom de bécassine de Wilson. Elle a le plumage des parties supérieures densément rayé et tacheté de brun clair et foncé. Les parties inférieures sont blanches avec des rayures noires sur les flancs. La poitrine est chamoisée, tachetée de brun. La queue est de couleur fauve, finement barrée de noir. Les ailes sont longues et pointues. Elle mesure environ 28 cm. Lors de la parade nuptiale, le mâle effectue des cercles en hauteur et ensuite, il plonge vers le sol en une descente rapide avec de lents battements d’ailes, produisant un son de roulement de tambour lorsque l’air s’engouffre dans les plumes de sa queue.

Astuces pour les identifier :

    • Taille : 28 cm
    • un oiseau des rivages râblé, à pattes courtes, aux ailes pointues
    • envol fulgurant quand elle est en alerte, en zigzag
    • bec très long et droit
    • les courtes pattes et les doigts sont jaune verdâtre
    • leur tête présente des rayures nettes
    • leur poitrine est chamoisée, tachetée de brun
    • dos densément doté de rayures longitudinales et tacheté de brun clair et foncé.
    • croupion et queue de couleur fauve visible lors du vol
    • ventre blanc, avec des rayures noires sur le flanc
    • Les ailes supérieures sont noires et les ailes secondaires ont les extrémités blanches
    • réside principalement dans les marais et les champs humides
    • le mâle et la femelle se ressemblent
    • les jeunes sont similaires aux adultes

Au printemps, les bécassines effectuent des parades aériennes spectaculaires, haut dans le ciel. Chaque mâle, suivant une trajectoire circulaire, réalise une série de puissants piqués au cours desquels les plumes externes de la queue sont presque à angle droit par rapport au reste du corps. La vibration des plumes produit un tambourinement remarquable. On peut entendre ce tambourinement ou chevrotement tout au long de la période de reproduction et lors des nuits baignées du clair de lune. Une fois la femelle attirée, le mâle la poursuit et effectue des piqués, les ailes positionnées de façon à former un V, en tournant et se retournant. Le mâle ne participe pas à l’incubation. Il poursuit ses parades et chevrotements au-dessus du territoire de nidification. Il se nourrit essentiellement la nuit et passe une grande partie du jour en se reposant  à couvert.

  • Les Nornes

Dans la mythologie germanique, les Nornes sont un groupe d’êtres surnaturels, comparables aux Moires grecques. Elles étaient habituellement représentées sous l’aspect de trois jeunes filles qui filaient et tissaient le destin des hommes. Certaines sources les appellent Urd, Verdandi et Skuld, ce qui signifierait peut-être « passé », « présent » et « futur ». Elles sont dépeintes comme vivants près d’Yggdrasill, l’arbre monde, sous le puits d’Urd et elles étaient liées à la fois au bien et au mal. Participant fréquemment aux naissances, elles étaient parfois associées au métier de sage-femme. Le nom de Nornes apparaît dans des sources scandinaves, mais le culte d’êtres similaires à celles-ci est présent dans plusieurs folklores européens. Dans la littérature nordique, les Nornes sont parfois appelées dísir. Dans la mythologie nordique, le destin d’une personne est façonné au moment de sa naissance. À ce moment crucial, les esprits protecteurs féminins de la famille , les dísir, agissent. L’une des premières tâches des dísir (et certainement pas des moindres) consiste à aider la femme en couches, à l’aider à mettre au monde sa progéniture. Cette fonction particulière a procuré aux dísir une position spéciale et importante, en tant qu’Agents de la Destinée. Dans cette fonction, les dísir ont reçu un nom spécial, les Nornes.

Les Nornes mesuraient la vie des hommes et déterminaient leur chemin de vie au moment de leur naissance. D’après beaucoup, « personne n’échappe à la prophétie des Nornes ». À l’aide de la puissance divine, les Nornes tissent les fils du destin. Elles les fixent au milieu des cieux et les projettent dans différentes directions (le pays d’un futur conquérant est évalué à l’avance). Dans les temps modernes, la croyance qui veut que les Nornes soient mêlées à la naissance d’un enfant a perduré dans la tradition populaire de certaines régions. Les Nornes ont alloué les destinées pour le meilleur ou pour le pire. Il est psychologiquement compréhensible que l’aspect sombre des activités des Nornes prédomine dans la perception que l’on peut avoir d’elles. Nous les rencontrons rarement sous l’aspect de pourvoyeuses de bonheur et de succès. Ainsi se lit l’inscription runique :  » les Nornes décident à la fois du bien et du mal, elles ont décidé d’immenses souffrances. » L’expression « jugement des Nornes » équivaut à un destin injuste, à la misère et à la mort. Dans les Hamðismál, nous pouvons lire : « On ne peut survivre d’un soir, à la sentence des Nornes. » Souvent, les Nornes sont qualifiées de maléfiques, cruelles, diaboliques, viles. Le sens originel du mot « norna » est sujet à une grande controverse. Dans son contexte de détermination du destin, il est lié à un terme du dialecte suédois, le verbe « norna » (nyrna) qui signifie « informer secrètement ». Une autre étymologie relie ce mot à la racine indo-européenne « ner » qui signifie « tordre » ou « tisser ». Derrière cette signification, on trouve la réalisation du fil de la destinée, que les Nornes tordent (filage) et tissent. Dans les visions cosmiques de la Völuspá, les Nornes apparaissent comme des puissances universelles. Leur demeure se trouve à côté de la source, au pied d’Yggdrasil. Elles sont trois et leurs noms sont Urd, Skuld et Verdandi. Leur pouvoir est grand ; elles décident de la destinée de tous les humains et des lois du cosmos.

  • Les 9 jeunes filles dont l’haleine chauffe le chaudron (o anadyl naw morwyn)

Les mystères du Chaudron représentent les enseignements sacrés et intérieurs de la création, de la transformation et de la régénération. Dans les mythes et les légendes, le chaudron permet de concocter des potions, de jeter des sorts, de provoquer abondance ou déclin, et il est le saint réceptacle des offrandes adressées aux puissances de la Grande Déesse. Son principal pouvoir est celui de la transformation, spirituelle et physique. Le chaudron confère sagesse, connaissance et inspiration. On peut trouver dans le conte du chaudron de Cerridwen de nombreux aspects des Enseignements des Mystères. Cerridwen prépare dans son chaudron un breuvage destiné à conférer l’illumination à son fils. La potion nécessite d’être brassée pendant un an et un jour. C’est une période symbolique de l’initiation. Dans ce récit, Gwion goûte le breuvage qui ne lui est pas destiné. Ce qui provoque la fureur de Cerridwen. Elle poursuit le coupable. Au cours de cette poursuite, tous deux se transforment en divers animaux cultes. Parmi les ingrédients de la potion de Cerridwen, il y a une fleur jaune nommée « flûtes d’or de Lleu » (coucou/primevères officinales), « l’argent (métal) de Gwion » (fluxwort ?), « les « borues » de Gwion » (cerisier à grappes ?), « les cressons de Taliesin » (verveine) et les baies du gui, le tout mélangé à l’écume de mer. Le breuvage était toxique et devait être manipulé de la bonne façon. Cette potion potentiellement mortelle était préparée pour les initiés volontaires. Grâce à elle, leur conscience retrouvait la mémoire génétique de leurs ancêtres. Dans le mythe celtique, le chaudron de Cerridwen était chauffé par l’haleine de 9 jeunes filles et produisait un breuvage qui conférait l’inspiration. Lorsque nous comparons ce récit à un conte grec plus ancien dans lequel 9 muses prodiguent l’inspiration à l’humanité, nous découvrons des similitudes frappantes. Le chaudron de Cerridwen se trouvait dans le royaume de l’Annwn (le Monde d’en Bas) et selon le poème de Taliesin, “Le Butin d’Annwn », l’haleine de 9 jeunes filles allumait le feu en dessous. Le discours de l’oracle, dit-on, proviendrait du chaudron.

  • Le Souffle de l’Awen

La littérature bardique galloise fait référence au « chaudron d’inspiration » qui contient une substance mystérieuse nommée Awen, l’équivalent gallois de l’imbas. Awen signifie littéralement « esprit qui coule » et n’est accordé que par la générosité de Cerridwen, la muse des poètes et la maîtresse du chaudron. L’un des premiers poèmes d’un barde gallois (ndlt :  extrait du Livre de Taliesin, « The Hostile Confederacy ») décrit son expérience de l’Awen lorsqu’il puise dans sa force considérable :

The Awen I sing,
From the deep I bring it,
A river while it flows,
I know its extent ;
I know when it disappears ;
I know when it fills ;
I know when it overflows ;
I know when it shrinks ;
I know what base
There is beneath the sea.

L’Awen que je chante,
Du plus profond je l’apporte,
C’est un fleuve quand il coule,
Je sais son ampleur;
Je sais quand il disparaît;
Je sais quand il s’emplit;
Je sais quand il déborde;
Je sais quand il se rétrécit;
Je sais quel fond
Il y a sous la mer.

Ici, la source de l’Awen correspond aux profondeurs de la mer, un lieu traditionnel pour l’Autremonde celtique. Mais, l’Awen émerge également des profondeurs du poète lui-même, qui peut avoir bu « l’hydromel enivrant » des druides. La boisson qui coule du chaudron ou de la coupe met en mouvement l’esprit qui coule des profondeurs du dedans. L’Awen est l’énergie de l’inspiration divine, le flot de l’esprit, l’essence de la vie en mouvement. C’est l’exquis pouvoir de la relation sacrée, le pouvoir qui inonde le corps et l’âme, quand l’esprit touche l’esprit, la vie est reconnue, l’expérience du moment est partagée, l’énergie divine échangée. L’Awen est au centre de la quête intérieure et profonde ; c’est ce que nous cherchons tous lorsque nous butons sur les obstacles de la vie, ce qui nous permet d’acquérir sagesse, clarté, liberté extase, la joie d’être en vie, simplement d’exister, paisible, présent. C’est le feu dans la tête, la frénésie poétique, la soif de vivre, atteindre son objectif dans une parfaite sérénité.

  • Inspiration

Les racines du mot inspiration se retrouvent dans le fait d’insuffler la vie elle-même en quelque chose ; comme dans les mythes, de nombreuses références sont faites au divin qui insuffle la vie dans l’argile. Pour nous, lorsque nous écrivons, composons, dansons ou créons quelque chose artistiquement, nous cherchons à lui donner vie. Pour donner souffle et âme à nos créations, nous faisons appel à la Déesse afin qu’elle nous bénisse de la faculté d’y ‘insuffler la « vie ».

(Recherches conjointes ~ From the Branch 2005)

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