Le Collage : une technique pour le travail créatif centré sur les mystères de chaque lune

Dans le cadre de notre travail sur les arbres lunaires, nous sommes censés réaliser tous les mois une oeuvre créative centrée sur les Mystères de chaque lune. Et en effet, quoi de mieux que l’Art pour atteindre la compréhension non-intellectuelle qu’implique un mystère ?

« Renard Salue le Soleil Levant », aquarelle, crayon et collage sur écorce de bouleau. Par Katie Grove Studios.

On peut aborder ce travail par toute technique de notre choix :

  • peinture, dessin ;
  • photo ;
  • sculpture, modelage ;
  • écriture d’une histoire, d’un poème, d’un mythe ou tout autre texte ;
  • composer une musique et/ou danser en lien avec la ou les divinités du cycle lunaire en cours ;
  • illustrer notre Livre des Ombres et/ou notre journal (destinés aux notes pour les lunes) ;
  • etc.

Puisque ce mois-ci, j’ai fait le choix d’aborder ce travail par le collage, j’en ai profité pour écrire un article sur le sujet. Il aidera peut-être mes camarades de coven à trouver l’impulsion pour la réalisation d’un collage, ou simplement des idées de créations, des pistes, etc.

Le Collage, une technique abordable par tous

Soul Collage card par Teresia Calene

C’est une technique simple que nous avons tous pratiqué enfant à l’école maternelle ou peut-être à la maison. Vous vous souvenez probablement des gommettes, des papiers de couleur et de la colle au parfum d’amande.

Selon Wikipédia, je cite : « le collage est une technique de création artistique qui consiste à organiser une création plastique par la combinaison d’éléments séparés, de toute nature : extraits de journaux avec texte et photogravures, papier peint, documents, objets divers. Cela le distingue des papiers collés qui n’emploient que du papier. »

Donc, si je résume, la technique de base ne requiert que 3 actions :

  1. découper (ou déchirer) du papier ;
  2. disposer les images ou les couleurs ensemble (composition graphique ou abstraite) ;
  3. coller les éléments sur une surface (papier rigide, carton, bois, etc.)

Conclusion : c’est à la portée de tous.

Par Picasso

Vous n’avez pas besoin de savoir dessiner pour pratiquer. C’est un plus pour tout ceux qui n’osent pas créer, se laisser aller à dessiner, peindre, sculpter ou que sais-je encore ?

L’autre avantage, c’est que le collage est une technique vraiment indulgente.  Je m’explique : si vous trouvez que votre composition ne « fonctionne » pas, tant que vous n’avez pas collé les éléments à la feuille, il est toujours possible de vous rattraper et de les repositionner. Sachez aussi qu’il vous est toujours possible d’utiliser une colle repositionnable (oui, oui ça existe, j’en ai même vu dans le magasin bricolage d’une petite ville.)

Alors, puisque je parle de matériel de collage, voici une petite liste. Vous aurez besoin de :

  1. colle (en baton, liquide, en spray… ou encore faite maison) ;
  2. ciseaux (ou de cutter, mais dans ce cas prévoyez un support – carton de récup épais, cutting map, etc. – pour ne pas abîmer votre table et user trop rapidement votre lame) ;
  3. un support pour le collage : papier rigide, carton, bois, etc. ;
  4. vieux magazines, journaux, papiers de couleurs ou à motifs, vieux dessins/vieilles peintures, vieux livres, vieilles photos personnelles ou trouvées dans une brocante, images trouvées sur le net et imprimées (attention aux copyrights), rubans, ficelles, papier de soie, vieilles enveloppes, timbres usagés, restes de papier cadeau, chutes de papier-peint, boîtes en carton alimentaire (genre céréales), vieilles cartes postales reçues ou chinées, boutons, ainsi que des objets que vous aurez trouvé au cours de vos balades comme des plumes, feuilles, coquillages, brindilles, lichens, etc.
  5. et, c’est optionnel, des crayons, des feutres, de la peinture, des pastels secs, gras, etc.
  • La mission du collage : transformer l’ancien en nouveau, créer l’ordre à partir du chaos. Une expérience transformatrice.

Ceci fait du collage une activité intéressante pour les mystères de la la Lune du Sureau où il est notamment question d’utiliser « l’ancien » pour nourrir « le nouveau ».

L’artiste et art thérapeute Cathy Malchiodi explique ceci dans son livre The Soul’s Palette :

« Le collage a pour mission de donner une seconde vie aux papiers, objets et symboles. C’est un moyen de créer de l’ordre à partir du chaos et de donner naissance à de nouvelles images à partir d’anciennes. Alors que le processus implique de placer des images ensemble sur une surface, cela évoque également la superposition d’idées, de pensées et de sentiments. Le collage peut être une forme de biographie visuelle parce que souvent composé d’images personnelles, de photographies ou de souvenirs. Piocher dans ce qui existe déjà et trouver des associations et significations inattendues en créant un nouveau contexte est vraiment une expérience transformatrice. »

  • Recycler les vieux magazines

Vous allez pouvoir recycler et donner une seconde vie aux magazines qui traînent sur la table de votre salon. Si vous n’en achetez que rarement, vous pouvez également récupérer ceux que la bibliothèque de votre ville jettent ou demander à votre entourage de vous garder les leurs. C’est comme ça qu’une amie m’a ramenée tout un lot de Géo.

N’oubliez pas que vous pourrez utiliser les images mais aussi les phrases, mots, lettres…

  • Recycler vos vieux dessins

Si, comme moi, vous dessinez depuis longtemps, vous avez sûrement gardé dans vos cartons à dessin de vieux croquis, de vieilles peintures… Des choses dont vous n’êtes pas suffisamment satisfait pour les exposer mais que vous n’avez pas eu le cœur à jeter. Donnez-leur une seconde chance. Recyclez-les ! Vous pourriez y découper de petits carrés, des bandes, des vagues, etc. afin de recréer une image totalement différente à partir de l’ancienne.

Vous pouvez également vous amuser à peindre de grands aplats, des motifs graphiques ou autre sur une feuille puis les découper.

  • Trésors récupérés lors de vos balades en nature

Il peut s’agir de fleurs, de feuilles, de mousse, de lichen, d’écorces, de tiges, de brindilles ou de plumes…

Je fais généralement sécher mes fleurs dans un cahier, entre deux buvards. Sous le poids de quelques gros livres. Une fois sèche, elles peuvent être intégrée à un collage, une peinture, etc.

  • Feuilleter, découper, collecter, coller : une activité relaxante, ludique et qui stimule la créativité

La collecte d’images peut prendre du temps, je déchire les images qui me plaisent au fil du temps et les garde dans un classeur pour « plus tard » et une boîte. Ce classeur me sert de « banque d’images » pour d’éventuelles futures peintures (très pratique quand vous devez peindre un objet ou un animal que vous n’avez jamais vu) ou bien pour des collages.

Mais vous pouvez également prendre une pile de vieux journaux et le décortiquer pour réaliser un collage immédiatement. Ne tombez pas dans le piège de la lecture des articles… Si un article vous intéresse, mettez-le de côté pour plus tard… Vous êtes là pour créer un collage par pour bouquiner.

  • Suggestions :

Si malgré tout,  vous séchez devant la feuille blanche, voici quelques idées pour commencer :

Un herbier illustré par ?
  • vous pouvez choisir une sorte de thème général ou précis en choisissant vos images, pour donner une orientation à votre collage et, dans le contexte des mois lunaires que nous traitons, le thème est tout trouvé, bien que  « laisser venir les choses »  puisse être une bonne idée comme je le suggère ci-dessous ;
  • vous pouvez également décider de ne pas réfléchir et de choisir spontanément des images, les résultats peuvent être surprenants et révélateurs de ce qui vous préoccupe en ce moment ;
  • Choisissez une seule image, collez-la au centre ou dans un coin, puis écrivez autour une histoire spontanée, ou décrivez ce que vous ressentez, sous forme de spirale ou de lignes comme des rayons irradiant tout autour du soleil, ou encore en vagues, etc ;
  • Ou inversement, coller un mot ou écrivez-le au centre et coller des images tout autour ;
  • Au lieu d’utiliser une image telle que vous la trouvez, créez-en une en découpant une forme dans des photos au hasard (par exemple : une série d’étoiles, de sapins, triangles, etc.), cela peut donner une composition graphique dynamique et plaisante ;
  • Cherchez l’inspiration dans la nature, ou à travers le travail d’autres personnes. J’ai constitué une petite galerie sur le site Pinterest à cet effet.

Bonne création !

Fleur de Sureau pour le Coven Ignis Daemonis.

Tradition Faerie Faith : Comprendre les « Arbres », le Sorbier

Le Sorbier

Extrait de la thèse : The Faerie Faith and the Beth-Luis-Nion Celtic Lunar Tree Calendar par James Clifford Landis. Traduction : Fleur de Sureau.

Souvent connu sous le nom de Mountain Ash ou Quickbeam, le sorbier est la seconde lune de l’année. Son nom gaélique est Luis (prononcé « Loo-ish »).

Le glyphe pour le sorbier est « Je suis un lac sur la plaine. »

  • Utilisations de la plante et Folklore

La décoction d’écorce de sorbier traite diarrhée et leucorrhée. Les sorbes mûres ont de nombreux usages. Une infusion astringente faite à partir des baies peut être employée pour traiter les maux de gorge, l’inflammation des amygdales, le scorbut, les hémorroïdes et la strangurie. De plus, les baies peuvent être utilisées pour fabriquer confiture, cidre, farine, bière ou spiritueux (Greive 70).

Les feuilles sont censées être utiles contre l’asthme lorsque séchées et brûlées, et « les baies qui avaient pris une gelée (le gel en retire leur amertume) étaient mises à infuser dans de la vodka et après 6 mois ou plus, cette boisson était employée comme médicament contre les maux d’estomac. » De plus, on donnait aux enfants malades des gâteaux confectionnés à partir de farine de sorbes sèches (Vickery 322).

Le sorbier était employé dans les îles Britanniques comme protection. Ils étaient souvent plantés près d’une nouvelle maison pour la protéger contre la sorcellerie, les fées maléfiques et le mauvais œil. Selon Milton Keynes de Buckinghamshire, « Sur l’Ile de Man, nous avions coutume de fabriquer de petites croix de sorbier des oiseleurs à placer au-dessus de la porte pour la protection » (Vickery 320).

La couleur rouge des baies étaient souvent considérée comme étant source de ses propriétés protectrices, car le rouge est la couleur primaire de protection contre le mal. « A la Veille de Mai, le fermier taille du sorbier en forme d’anneau et l’attache à la queue de la vache à l’aide d’une ficelle rouge » (Vickery 321).

  • Mythologie et Symboles

Le sorbier est le quickbeam – l’Arbre de Vie. C’est le moment du quickening (ndlt : littéralement les premiers mouvements fœtaux dans le ventre de la mère), lorsque la vie commence à sortir du sommeil hivernal.

La fête païenne de la Chandeleur tombe durant la Lune du Sorbier, le 1er février. Bougies et feux étaient allumés à cette période pour encourager le Roi Soleil à revenir dans le monde. Plus tard, cette fête devint le jour de la Sainte Brigitte, la version chrétienne de la Déesse Celtique Bridget – une déesse du soleil (Graves p. 193 de l’édition française).

Le sorbier fut très largement utilisé à des fins magiques. Les druides utilisaient la fumée des feux de sorbiers pour conjurer les esprits.

Ses baguettes étaient employées pour détecter le métal par divination. Un pal de sorbier fiché au travers d’un cadavre empêcherait son fantôme d’errer (Graves 167).

  • Énergies

Alors que le Bouleau a été le moment de la conception, ainsi le Sorbier est le moment du quickening (cf. note plus haut).

La Lune du Sorbier est le moment de planter des graines, et pour cette raison, la graine est l’un des symboles du Sorbier. C’est à cette période que la terre commence à bouger, mais ce n’est pourtant pas encore le moment pour la vie de jaillir.

L’étudiante plante les graines des projets qu’elle a élaboré durant la lune du Bouleau. Si les projets ne convenaient pas, elle peut y mettre un terme et en recommencer de nouveaux. Il est important pour l’étudiante d’avoir saisi les leçons du Bouleau, car cette lune sera à nouveau centrée sur elles, combinées à la leçon de la communication. C’est seulement avec une bonne communication – autant avec les autres qu’avec soi-même – que l’étudiante peut espérer voir ses projets porter leurs fruits (Kerr, « Lunaire »).

[La Déesse Blanche] L pour Luis

L pour Luis

Les Mythes Celtes, la Déesse Blanche par Robert Graves. Pages 191-193.

les-mythes-celtes---la-deesse-blancheLe second arbre est le sorbier sauvage (« l’arbre de vie »). On le désigne encore sous le nom de « donneur de vie », de sorbier des oiseaux ou de frêne sauvage. Ses petits rameaux, éparpillés sur une peau de taureau fraichement écorchée, étaient utilisés par les druides, en dernière extrémité, pour contraindre les démons à répondre à des questions difficiles, d’où l’expression irlandaise « marcher sur les rameaux de connaissance » pour dire que l’on fait l’impossible afin d’obtenir une information. Le sorbier sauvage est aussi l’arbre très largement utilisé dans les Iles Britanniques en guise de talisman contre les éclairs et les sortilèges de toutes sortes : par exemple les chevaux ensorcelés peuvent être contrôlés uniquement grâce à un fouet de sorbier. Dans l’ancienne Irlande, les druides des armées opposées allumaient des feux de bois de sorbier et lançaient des incantations par-dessus, sommant les esprits de prendre part au combat. Dans le conte irlandais de Fraoth, les baies du sorbier magique gardé par un dragon avaient un pouvoir sustentateur équivalent à celui de neuf repas ; elles rendaient la santé aux blessés et chacune ajoutait une année à la vie d’un homme. Dans le conte de Diarmuid et Grainne, le fruit du sorbier est désigné comme la nourriture des dieux, en compagnie de la pomme et de la noix rouge. Cela conduit à supposer qu’il existait une extension du tabou plus commun sur le fait de consommer des amanites rouges. Selon un proverbe cité par Néron, les amanites passaient en effet pour « la nourriture des dieux ». D’ailleurs, dans l’ancienne Grèce, tous les aliments rouges, tels que homards, jambons, mulets de mer rouges, écrevisses et baies ou fruits rouges, étaient tabous excepté lors des fêtes en l’honneur de la mort ; le rouge était la couleur du deuil en Grèce et en Bretagne à l’âge du bronze. On a trouvé de l’ocre rouge dans des tombes mégalithiques aussi bien dans les monts Prescelly que dans la plaine de Salisbury. Le sorbier sauvage est l’arbre de la rapidité. Ses noms botaniques Fraxinus, ou Pyrus, Aucuparia, laissent supposer ses emplois divinatoires. Un autre de ses noms est « le sorcier », or la main de la sorcière, utilisée dans les temps anciens pour découvrir les métaux, était taillée dans du sorbier. Etant l’arbre de la rapidité et de la vie, il pouvait être utilisé également dans le but contraire. Dans l’Irlande danéenne, un pal de sorbier fiché au travers d’un cadavre immobilisait son fantôme et, dans la saga de Cuchulain, pour obtenir sa mort, trois sorcières embrochent un chien, animal sacré, sur des piquets de sorbier.

L’usage oraculaire du sorbier explique la présence insolite de grands bosquets de cet arbuste  à Rügen et dans les autres îles à ambre de la Baltique utilisées autrefois comme lieux de divination, et la fréquente présence de sorbiers, signalée par Joh Lightfoot dans sa Flora Scotia (1777), au voisinage des anciens cercles de pierres.

Le second mois s’étend du 21 janvier au 15 février. L’importante fête celtique de la Chandeleur tombe en son milieu (2 février). Elle fut instituée pour souligner la croissance de l’année et était la première des quatre journées, « les jours de croix-quartier », auxquelles  les sorcières britanniques célébraient leurs sabbats, les autres étant la veille de mai, les Lammas (2 août) et la veille de la Toussaint au moment où l’année se meurt. Ces jours correspondent aux quatre grandes fêtes du feu irlandaises mentionnées par Cormac, l’archevêque de Cashel au Xème siècle. En Irlande et dans les Highlands, le 2 février se trouve être très précisément le jour de la Sainte Brigitte, la Déesse Blanche des temps anciens, la triple muse de la croissance. Le rapprochement du sorbier avec la fête du feu de la Chandeleur est souligné par Morann Mac Main’Ogham dans le Livre de Ballymote : « il donne au sorbier le nom poétique de « délice des yeux », textuellement Luisiu, « flamme ».

Energies des Arbres Lunaires : le Sorbier

Par Linda Kerr, extrait du site faeriefaith.net
Traduction : Fleur de Sureau pour le coven Ignis Daemonis.

Le Sorbier, Luis

Seconde Lune

  • Glyphe – « Je suis un lac dans la plaine. »
  • Oiseau – Canard
  • Couleur – Rouge
  • Guérison – Vie soutenue, prolongée, problèmes de peau
    Mystères – Premiers mouvements Intérieurs (ndlt : quickening, premiers mouvements fœtaux), Graines d’Espoir, Semer pour le Renouveau, Divination des Mystères de la Vie, Divination pour détecter du Métal, Premiers mouvements ou Avortement

sorbier baum tarotDurant le Sorbier, nous nous appuyons sur ce que nous avons appris pendant le mois du Bouleau ; compassion, conscience, sensibilité et communication. La leçon de la communication est mise en avant durant cette lune ; être capable de communiquer clairement avec nous-mêmes et notre moi inférieur, de façon à favoriser la réalisation de nos prières et souhaits, et aussi communiquer avec ceux qui nous entourent.

La lune du Sorbier est le moment pendant lequel les projets imaginés lors du Bouleau prennent forme. A présent, nos idées et nos efforts prendront racine ou non. C’est une bonne période pour semer idées et prières afin de les faire germer et, plus tard, pour qu’elles apparaissent. C’est une bonne période pour les nouveaux départs, et pour mettre fin à de vieilles relations ou de vieilles idées. L’autre nom pour le Sorbier est « Quickbeam », ou « arbre vivant, animé ». Quick est un autre mot pour vie. En anglais, on appelle les premiers mouvements d’un bébé : the Quickening.

Le Mystère de la Graine : « dans le début réside la fin. »

A partir des graines que l’on sème, viennent les réponses futures. Théoriquement, une personne avec une grande conscience et sensibilité peut être capable de prédire le futur. Les graines peuvent être vues comme des formes-pensées, envoyées par le moi inférieur au moi supérieur, c’est la raison pour laquelle nous avons besoin d’apprendre communication, conscience et sensibilité, afin que nous puissions nous débarrasser des blocages vers le moi supérieur.

Le sorbier est protecteur et magique. Sorbier et Sureau bloquent et dissipent, tout deux, les mauvaises énergies, ils protègent du mal. Le bois de sorbier était utilisé sous forme de croix équilatérales afin de chasser le mal – ce type de croix symbolise l’équilibre, en opposition au Tau, ou croix de type traditionnel, qui symbolise l’enracinement dans le matériel, et un blocage vers le moi supérieur.

  • Les énergies négatives du Sorbier : avec la montée de l’énergie surgit davantage d’émotions, qui peuvent troubler vos pensées. Vous pourriez vous sentir très émotif et expansif, pas concentré. Vous pourriez vous sentir comme si vous retourniez dans votre trou, comme la Marmotte (2 février*). Ou il pourrait s’agir d’un faux sentiment de sécurité ou de stabilité, encore une fois comme avec la Marmotte pour qui a l’impression qu’il est sûr de sortir quand en réalité ça ne l’est pas. Les pressions du monde réel peuvent sembler insurmontables, et une personne qui est normalement forte peut commencer à se sentir épuisée, en particulier lorsqu’elle tente d’en faire trop.
  • Pour surmonter ces énergies négatives : prendre une baguette de l’arbre. Quintessences florales de Bach possibles : Clematis et Elm.

* Ndlt : Pour une meilleure compréhension du texte, je copie-colle l’explication de Wikipédia au sujet du :  » jour de la marmotte (Groundhog Day en anglais) est un événement célébré en Amérique du Nord le jour de la Chandeleur, soit le 2 février. Selon la tradition, ce jour-là, on doit observer l’entrée du terrier d’une marmotte. Si elle émerge et ne voit pas son ombre parce que le temps est nuageux, l’hiver finira bientôt. Par contre, si elle voit son ombre parce que le temps est lumineux et clair, elle sera effrayée et se réfugiera de nouveau dans son trou, et l’hiver continuera pendant six semaines supplémentaires ».