La Poule

poule-noire

Les Mythes Celtes, la Déesse Blanche par Robert Graves. Extrait page 347.

Q – querq, poule ; quiarc, couleur de souris.

Pourquoi la poule est-elle associée à la grue ?

Facile : quand la moisson a été charriée et que les glaneuses sont parties, la poule est lâchée dans les champs de blé pour qu’elle puisse  avaler ce qu’elle peut trouver. Et un petit concurrent couleur de souris s’y faufile avec elle.

Les Mythes Celtes, la Déesse Blanche par Robert Graves. Extrait page 467.

Les transformations de Gwion se présentent en ordre saisonnier strict : lièvre en automne, saison de la chasse, poisson pendant les pluies de l’hiver, oiseau au printemps lorsque les migrateurs s’en reviennent, et finalement grain de blé en été saison de la moisson. La Furie se rue à sa poursuite d’abord sous la forme d’une levrette, puis d’une loutre, puis d’un faucon et elle l’attrape finalement en prenant la forme d’une poule noire à haute crête (la coiffure rouge et les plumes noires la désignent comme la déesse de la mort). Dans ce récit, l’année solaire se termine avec la saison des vendanges, au début de l’automne, ce qui fait penser que l’origine de l’histoire dut se situer en Méditerranée orientale. A l’époque classique, l’année crétoise, cypriote et delphique, comme celle de l’Asie Mineure et de la Palestine, finissait en septembre.

Les Mythes Celtes, la Déesse Blanche par Robert Graves. Extrait page 154.

[…] Pour le Dr MacColloch, Taliésin serait aussi un nom divin et le fait que la poule noire avala le grain de blé dans le Roman de Taliésin prouverait que Taliésin avait été un dieu de l’orge. […]

Extrait du site « l’Arbre Celtique »

Oie : Dans la tradition celtique continentale et insulaire, l’oie  est un équivalent du cygne, dont la lexicographie ne la distingue pas toujours  nettement. Considérée comme une messagère de l’Autre Monde, les Celtes lui attribuent  des pouvoirs divinatoires. Elle fait alors l’objet chez les Bretons d’un interdit  alimentaire, en même temps que le lièvre et la poule. César, qui rapporte le  fait dans le de Bello Gallico (5, 12), ajoute que ces animaux étaient élevés pour le plaisir (voluptatis causa) mais il n’a pas compris pourquoi. Elle est aussi associée à la guerre et garde une place importante dans  le folklore. Voir le symbolisme du cygne.

[Quert] L’ogham du pommier par Stephanie Woodfield

Extrait de « Celtic lore and spellcraft of the Dark Goddess – Invoking the Morrigan » de Stephanie Woodfield
Traduction et adaptation : Siduri

Signification divinatoire : régénération et guérison.

Renversé : besoin de prendre du temps pour se reposer et retrouver sa force.

Les pommes dans le folklore celtique apportaient guérison et immortalité. Avalon, l’île où Morgan Le Fay emmène Arthur afin de soigner ses blessures, faisait partie des Autres Mondes celtiques où les âmes des morts se rendaient avant de renaître. Des pommes étaient offertes aux morts au moment de Samhain. Dans le récit de Oidheadh Clainne Tuireann (le destin des Enfants de Tuireann), le dieu Lugh décrit les « pommes dorées du soleil », qui avaient le goût du miel et avaient le pouvoir de guérir toute maladie ou d’apporter l’immortalité à ceux qui en consommaient.

Usages magiques : guérison, hommage aux ancêtres

[Quert] Les eaux d’Avalon – Un rituel de guérison et de purification avec Morrigan

Extrait de « Celtic lore and spellcraft of the DarkGoddess – Invoking the Morrigan » de Stephanie Woodfield
Traduction et adaptation : Siduri

La Morrigan est connectée à l’île mystique d’Avalon, un lieu de guérison et de repos. Les pommes, fruits dont l’île tire son nom, étaient également connectées à la guérison, à l’immortalité et au bien-être, d’où le proverbe « une pomme chaque jour éloigne le médecin ».

Ce mélange peut être utilisé pour favoriser la guérison et les énergies positives. Utilisez cette eau dans des sorts de guérison ou pendant des rituels invoquant la Morrigan ou Morgane le Fay ; vous pouvez aussi l’utiliser en aspersion dans une pièce ou un lieu pour le purifier.

Vous aurez besoin de :

– un bocal en verre
– de l’eau de source ou filtrée
– une pomme
– neuf pépins de pomme
– environ 100 g de lavande [ndlt : une « cup » dans la recette originale en anglais]
– un tissu pour filtrer la préparation
– une bouteille pour le stockage

Rendez vous dans votre espace sacré. Si vous souhaitez tracer un cercle et appeler les quarts, faites-le. Placez le bol au centre de votre autel et versez-y l’eau en disant :

Je verse les eaux sacrées d’Avalon
Île de guérison et de repos
Résidence des Sidhe et des vénérables défunts

Coupez la pomme en deux, révélant ainsi le pentagramme en son cœur. Placez trois tranches plutôt fines de pommes dans l’eau. Placez également les neuf pépins dans l’eau avec la lavande. Tracez l’ogham du pommier, Quert, au-dessus de l’eau. Vous pouvez aussi graver l’ogham dans vos tranches de pommes. Tenez vos mains au-dessus de l’eau, en disant :

Morrigan, reine d’Avalon
Dame de magie et de guérison
Bénis cette eau de ton toucher guérisseur

Visualisez la Morrigan émerger du brouillard enveloppant l’île pour venir se tenir devant votre bol. Elle place ses mains au-dessus de votre préparation, et y laisse couler les pouvoirs guérisseurs et l’énergie d’Avalon.

Remerciez la Morrigan et fermez le cercle. Laissez votre mixture au calme, dans un lieu ensoleillé, pendant quelques heures. Filtrez l’eau avec le tissu pour retirer herbes et pommes et conservez dans une bouteille sombre.