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Coll- C Le noisetier

Coll-C

Noisetier

Mot clé : Sagesse

Mot ogams

MM cainu fedai le plus beau des arbres

MO carae bloesc – ami de la fissure ami de la coquille

CC milsem fedo  le plus doux des arbres

Couleur : crón brun

Arbre Coll le noisetier

Oiseau Córr Grue / Heron

Note de musique : Ré

Planète : Mercure

 

 

Coll le noisetier est un des principaux symboles de la sagesse dans les traditions irlandaises et écossaises. Les références à ce sujet abondent dans les traditions et la littérature poétique. Neuf noisetiers entourent le puits de sagesse situé dans les royaumes de l’autre monde. Leurs noisettes tombent dans le puits afin d’être mangées par le saumon qui y vit. Chaque noisette mangée ajoute une tache à son flanc. Les saumons eux même sont porteurs de sagesse et dans de nombreux récits Fili (poètes)  ou Draoi (magiciens) peuvent passer des années voire une vie entière a attendre l’opportunité  de consommer un saumon pour atteindre l’illumination ou l’inspiration poétique issus de cette source profonde.

Il y a tellement de ressources autour des noisetiers et de la sagesse qu’un livre entier pourrait être rédigé sur le sujet. On se contentera de dire que ce fid (lettre) représente la sagesse. Il évoque l’intégralité et la profondeur des traditions de sagesse des peuples gaéliques. Tout ce qui est sage, créatif et profond relève du domaine de cette lettre. Il est la lettre de la recherche et de la seconde vue, de l’acquisition du savoir et de son utilisation à bon escient incluant jugement mesuré et discernement.

Il est aisé de de voir comment Coll associé  tant à la sagesse qu’à sa transmission est relié à Mercure. Le symbolisme de la planète est étroitement lié aux traditions de sagesse et de mystère de l’Occident médiéval et moderne, à travers l’alchimie et l’hermétisme. Dans Filidecht, Coll est l’image centrale de la sagesse qui nous transforme tout  comme Mercure est le pouvoir transformateur auquel nous accédons en poursuivant la sagesse.

Sa couleur est crón ou brun fauve . Dans les traditions irlandaises le vent de nord-ouest est brun sombre ou de couleur « ciar » En écossais gaélique ciar a différentes significations incluant poussiéreux, gris sombre, brun sombre, basané, rouan, sable, et lugubre. En irlandais ciar possède aussi plusieurs sens et décrit notamment la couleur de la noisette . La plupart des significations de la couleur associées au vent se rapportent aux animaux particulièrement aux chevaux et au bétail. En vieil irlandais crón est brun, brun rougeâtre, jaune foncé et possiblement une nuance de rouge. Il peut également désigner cramoisi, foncé, basané, avec signification potentielle de pervers. Il a également été utilisé pour désigner les profondeurs de l’enfer dans un contexte chrétien.

J’ai choisi la grue ou le héron comme oiseau pour cette lettre. Dans les mythes irlandais la grue est l’oiseau des prophéties. Bien qu’elle  soit parfois considérée comme un mauvais présage, elle est aussi grandement associée à la sagesse et la magie. Manannán mac Lir possédait un sac en peau de grue dans lequel il gardait ses trésors.  La grue qui servit à faire le sac fut jadis  Aife, une femme  changée en oiseau  par un sort . Le Dieu Lug pratiquait une forme de magie de combat appelée corrguinecht ou sorcellerie de la grue qui consistait à se tenir sur une jambe, une main derrière le dos et un œil fermé. Cette posture est l’une de celle du pouvoir de l’autre monde et rappelle le démembrement de Boand. Lorsqu’elle s’est approchée du puits de la sagesse, l’eau s’est élevée et lui a arraché un œil, un bras et une jambe, ce qui peut être interprété comme le fait de voir aussi bien dans  les royaumes terrestres que dans ceux de  l’autre monde.

Lorsque ce fid est reçu en divination, l’inspiration et la sagesse sont à portée de main. Soyez confiants car vous avez, ou vous trouverez, les réponses que vous cherchez et vous serez capable de les appliquer correctement au bon moment et au bon endroit. Y accéder sera peut-être difficile ou demandera du temps mais elles font déjà partie de votre vie

Coll se rapporte à la tradition et à la sagesse qui émane de sources naturelles. Il suggère la recherche de sagesse dans les rituels, la vision, les incantations ou l’illumination poétique. On disait du puis de Sagesse qu’il était la source des 5 sens, c’est pourquoi Coll nous rappelle combien utiliser ses sens est important pour trouver la vérité et la sagesse. Appuyez-vous sur les preuves de la vue, du toucher, de l’odorat, du gout et de l’ouïe et  faites-vous confiance pour comprendre le message.

Le courant chtonien de ce fid parle du message des 5 sens et d’utiliser des moyens tangibles pour trouver une réponse. Suivez ce que vos sens vous indiquent et faites confiance à cette sagesse. Il peut signifier également l’origine de la  sagesse ou se référer au puits de sagesse de l’autre monde si la question s’y rapporte. Il peut également faire référence à la tradition et à la transmission des coutumes et des secrets d’une génération à l’autre. Coll peut être un message de rappel pour que vous utilisiez vos capacités d’observation quand vous cherchez a résoudre un problème.

Le courant océanique de Coll est la sagesse transformative et la capacité à trouver les réponses au travers la double et les rites d’incubation. (Magie du rêve voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Incubation_(rite) ). On évoque ici l’utilisation de la sagesse et de la connaissance pour initier la transformation et le changement.  Il peut également s’agir des choses qu’on trouve dans les espaces intermédiaires : entre le sommeil et l’éveil, dans le brouillard lorsqu’on circule dans le brouillard prés des côtes, en regardant vers les étoiles à l’aube ou au crépuscule. Si vous êtes dans cette situation votre identité peur naviguer entre nature ou genre vous offrant l’expérience qui permet de comprendre.  Ce courant parle du mystère du feu jaillissant de l’eau et des neufs puis de Manannán mac Lir  qu’on trouve sous la mer.

Le courant céleste Coll évoque l’inspiration poétique et la perte de soi dans les  profondeurs de l’autre monde appelées Imbas en irlandais. Il comprend une forme d’illumination engagée souvent exprimée dans la poésie et l’extase spirituelle. On y trouve la sagesse dans toute sa profondeur.  Les présages et les aptitude de vison extatique sont indiqués ici. Utiliser son discernement peut vous conduire à la vérité spirituelle et intellectuelle, comme s’il s’agissait de fracturer la coquille d’un problème pour arriver à sa substance. La capacité a livrer un jugement sage et équilibré se trouve ici. La connaissance de soi et la gnose personnelle sont également partie intégrante de ce courant.

 

Magiquement Coll est une prière pour la sagesse. Il invoque nos plus profondes capacités a changer la réalité et discerner  dans le brouillard des royaumes de L’autre monde. Si vous voulez savoir la bonne voie a suivre utilisez Coll, il peut vous aider.

Dans le cadre du soin Coll apporte sagesse et conseil tant au guérisseur qu’au patient. Il peut aider a prendre les bonnes décisions  au sujet du traitement et de l’évolution de la situation mais aussi  a comprendre le processus en cours . Il peut également aiguiser votre sens de l’observation pendant le travail de soin.

Question : Ou se situe ma sagesse ? Fais je bon usage de ma sagesse ?

Concepts reliés : Inspiration poétique, le puits de sagesse, l’arbre monde, sources de connaissance, tradition, les sens, vision et aptitude créative, double vue , présages, liminalité.

 

 

 

Journal magique, calendrier et roue lunaire

Dans notre tradition, la tenue d’un journal fait partie intégrante de notre pratique spirituelle. Chaque mois lunaire, nous y consignons nos recherches, nos méditations, les liens tissés avec les esprits des arbres, nos rêves, nos sorts, nos rituels, etc. Ce « carnet de notes » très personnel nous permet notamment, au fil du temps, de prendre du recul sur ce que nous avons accompli, expérimenté et ressenti. Pour ainsi mieux discerner certaines tendances et mieux saisir notre véritable nature spirituelle.

La roue lunaire que Shekhinah Mountainwater propose dans son livre « Ariadne’s thread, a workbook of goddess magic » (1991) peut constituer un outil supplémentaire pour notre journal. D’autant que l’auteur travaillait avec le calendrier lunaire des arbres, basé sur la Déesse Blanche de Robert Graves. Ariadne’s thread fait d’ailleurs partie des livres à lire dans le contexte de l’apprentissage Apple Branch.

La lune de l’aulne, par Shekinah Mountainwater.

Dans ce livre, Shekhinah Mountainwater propose d’acheter ou de fabriquer soi-même un calendrier lunaire magique afin de garder un suivi :

  • du temps que nous avons consacré à notre apprentissage,
  • de nos cycles menstruels
  • et de tout autre événement dans notre vie que nous jugeons utile de noter.

Elle donne un graphique vierge de la roue lunaire et suggère d’en imprimer un certain nombre. Nous pouvons l’agrandir ou le réduire, selon la quantité d’informations que nous voulons noter. L’auteur suggère également de nous amuser :

  • à coller 13 petites roues lunaires sur une grande feuille cartonnée pour représenter une année lunaire ;
  • ou encore, à relier de plus grandes roues lunaires à la manière d’un livre ou d’un carnet, pareil à un calendrier standard.
La roue lunaire de Shekhinah Mountainwater. À imprimer ou reproduire.

Shekhinah préconise l’utilisation de petits symboles pour noter et repérer rapidement sur la roue lunaire nos lunes rouges, notre énergie, les fluctuations de nos émotions et de notre mental, etc. Elle nous propose le « mooncode » suivant :

Pour nous aider à tenir un suivi de nos cycles, nous pouvons dessiner ces symboles en rouge dans notre calendrier lunaire. Évidemment, nous pouvons également créer les nôtres.

Nous devons également indiquer sur la roue lunaire les moments que nous nous réservons pour pratiquer, ainsi que toute autre date particulière, comme les fêtes, les anniversaires, les rituels, etc.

Sur leur ancien site, Jenai May et Shekhinah Mountainwater donnaient un résumé de ce calendrier de la roue lunaire et de son fonctionnement.

Résumé :

  1. Imprimez/dessinez une roue lunaire vierge. Faites-en environ une vingtaine de copies afin d’en avoir suffisamment pour vous amuser, ainsi que pour l’année, et même davantage… Collez-la sur du papier blanc cartonné. Disposez la roue sur le carton de façon à ce que la pleine lune se situe en haut à gauche et la lune noire en bas à droite.
  2. Étiquetez chaque roue lunaire… Avec un chiffre, un nom et les dates patriarcales. Par exemple : « N° 8, Lune du Houx 2007. Dimanche 15 juillet – Dimanche 12 août 2007. »  Vous pouvez trouver les noms des cycles lunaires dans l’article « Seizing the Time ». Ils viennent du système de Shekhinha concernant les Lunes des arbres que vous êtes invitée à utiliser. Ou vous pouvez également nommer vos lunes d’après d’autres magnifiques symboles, comme des pierres, des fleurs ou des animaux. Enfin, vous souhaitez peut-être utiliser différents symboles liés à chacun de vos cycles lunaires. […]
  3. Déterminez la longueur de la lunaison (29 ou 30 jours) à l’aide d’un calendrier.
  4. Le cas échéant, noircissez (ou décorez d’une autre façon) sur votre roue lunaire le jour qui est en trop.
  5. Numérotez chaque lune, en commençant par le premier croissant… Et en continuant dans le sens des aiguilles d’une montre.
  6. Notez les dates patriarcales dans les carrées du centre.
  7. Mettez en évidence la pleine lune.
  8. Mettez en évidence les sabbats.
  9. Notez les jours de la semaine près des dates patriarcales.
  10. Griffonnez les signes astrologiques sur les bords extérieurs à côté de la lune.
  11. Choisissez la manière dont vous allez relier vos roues et décorer la couverture.
  12. Personnalisez-les.
  13. Faites-vous plaisir.

Sweetgrass Curandera de Terre

 

Curandera de terre

SWEETGRASS Avoine odorante

(Hierochloe odorata )

  • La terre vivante est notre plus grande professeure.
  • Tresser ensemble amour, santé et opulence et le partager
  • Laissez un parfum sacré vous emporter

Plusieurs brins d’herbes ont été tissés pour confectionner une tresse dans une prairie bien entretenue. Une vieille femme assemble  les longues feuilles directement depuis le sol. Ses mains sont burinées par le travail de la terre.  Son vieux chapeau de soleil élimé par des années d’utilisation repose dans un coin. Son bracelet cliquète tandis qu’elle se connecte avec amour à  l’avoine odorante, fredonnant tout en tissant.

La curandera sait que partager la douceur de la vie avec les autres profite à tous Elle est consciente de l’abondance de richesse prodiguées par la nature. Elle passe du temps dans son jardin et dans la nature.  Elle partage son savoir gratuitement  tout comme l’avoine odorante qui aime partager le sol avec d’autres espèces. La curandera comprend que, comme l’écrit Robert Wall Kimmerer  https://images.app.goo.gl/qLmq4SFK37g2A5oT7 que   « l’avoine odorante abonde lorsqu’on la récolte et s’appauvrit quand elle ne l’est pas  »

La curandera de Terre s’occupe de la terre avec un cœur débordant. Elle dit « Merci ! Merci !Merci ! » Les gens sont attirés par sa présence stable et solide. Ses conseils apportent foi et  prospérité

Crafter avec la Curandera de Terre

  • Faites pousser de l’avoine odorante chez vous ou  cherchez des informations a son sujet ( Ce n’est pas une plante de chez nous mais on trouve des sachets de graine a la vente )
  • Partagez la joie et l’abondance. Organisez une fête mangez de bonnes choses faites des tresses d’avoine entre amis
  •  Bénissez une maison ou un rassemblement de personnes  en faisant bruler de l’avoine odorante

 

Going Underground: Melissa. Ur. The Tree Mothers . Mut Danu

Visualisez un ciel  bleu clair enveloppant de douces  collines. Des touffes de bruyères poussent parmi les rochers usés par le temps. Des alouettes volent au-dessus de cette lande.  Lorsqu’ elles plongent en piquet vous entendez leur chant.  A vos pieds, se trouve  un creux entre deux collines. A cet endroit l’herbe est plus grasse et plus verte et vous apercevez des arbres. Un sentier conduit à ce bosquet et tandis que vous approchez leurs branches s’animent   pour créer des formes rondes et pleines.   Sur ce sentier, se trouve un endroit ou l’herbe est particulièrement luxuriante. Vous vous y asseyez et fermez les yeux.

Laissez l’air s’échapper de vos narines et entamez un chant fredonné.   Inspirez et expirez en fredonnant. Inspirez et expirez et continuez ainsi. Percevez la chaleur du soleil d’été sur votre visage et vos épaules. Un vent tiède arrive du sud apportant avec lui le parfum de 1000 fleurs. Fredonnez toujours. C’est maintenant un parfum entêtant de nectar et de miel que le vent porte vers vous. Tandis que vous continuez à chanter,  le vent chaud vous porte le son d’autres fredonnements alentour  et cela vous presse d’ouvrir doucement les yeux.

L’ombre pommelée d’un tilleul se trouve en face de vous. Parmi les arbres vous discernez l’Esprit de l’Arbre marchant en leur parlant et en caressant délicatement les extrémités fleuries de leur branches. Sa peau est bronzée par l’été et son ventre rond et fécond. Son  visage se tourne vers vous et vous observe a travers les brassées de tilleul fleuri. Ses pieds croulent  de bruyère fleurie.  Autour d’elle, l’air vibre d’un son de vitalité et de force.

Comme elle se rapproche vous remarquez les abeilles bourdonnant autour d’elle. Votre reflexe pourrait être de reculer ou même de fuir mais comme vous regardez plus attentivement vous prenez conscience que les abeilles l’accompagnent et que cela ne semble pas la déranger. Elle lève alors les yeux sur vous et vous invite a vous rapprocher. Vous êtes désormais assez proche pour voir les expressions des abeilles qui vous regardent avec curiosité tandis qu’elles bourdonnent et s’agitent  autour de la couronne  de  Mère Tilleul. Si vous avez peur des abeilles a cause d’une expérience du passé ou d’une allergie a leurs piqures vous pouvez leur demander de respecter une certaine distance, elles s’y plieront et resteront éloignées pour votre confort. Si vous n’avez pas peur des abeilles vous pouvez vous détendre complétement . Sachez que ces servantes de la déesse ne vous causeront aucune blessure.  Détendue et disposée, vous faites alors face  à  mère tilleul et lui adressez  un sourire calme qu’elle vous retourne.

Elle vous conduit alors   vers un arbre qui se trouve au centre du bosquet. Sa circonférence est large, son écorce rugueuse et il y a un trou béant dans le tronc à l’endroit où se trouvait une branche. Bien qu’anciennes, ses branches vivantes touchent le sol , parsemées de bractées vert pâle et de minuscules fleurs blanches parfumées.  Vous remarquez que les abeilles utilisent le trou dans le tronc comme entrée vers une ruche sauvage et vous vous approchez. Elles semblent  accepter votre présence ce qui vous permet de venir encore plus près et vous apercevez une portion de rayon scintillant de liquide ambré. Derrière vous Mère Tilleul tend la main jusqu’à la ruche. Du bout du doigt  elle prélève une goutte dorée. Elle vous la tend et vous êtes hypnotisée. Le rayon de miel dégoulinant est le travail  de l’Esprit de l’Eté qui construit, stocke, prépare les aliments pour les temps difficiles. . Comme les abeilles qui vivent pour leur ruche , certaines personnes  suivent également ce cycle  en servant leur communauté, en  servant un grand tout et  en préparant les ressources afin de se nourrir et de nourrir les autres dans le futur.

Mère Tilleul pose alors la goutte de miel sur votre langue. Testez le gout miraculeux du nectar qui passe d’une bouche a une autre. Chacun y participe en donnant de soi pour créer quelque chose de plus grand et de plus important Sans un mot elle semble vous dire alors que vous y goutez « prends dans la ruche  ce don tu as besoin afin de te nourrir mais ne tente pas de saisir ou d’arracher le rayon afin  de le garder égoïstement pour toi. Cela finirait inévitablement en désastre. »

 Le bourdonnement des abeilles se fait plus fort comme si elles approuvaient les mots de Mère Tilleul.

Maintenant rappelez a vous les rêves que vous avez fait  à  Ailm et nourris  pendant ll saison de Onn . communiquez avec les abeilles a propos de ces rêves et des efforts que vous avez fournis . Ura est la saison ou vos projets sont pleinement établis et en pleine croissance. Ecoutez le bourdonnement régulier. Y  a-t-il une partie de votre projet qui pourrait avoir besoin de conseils ou d’énergie ? Vous vous êtes senti incapable de commencer et avez-vous besoin de faire éclore  votre création, de la concrétiser ? Alors écoutez et souvenez-vous de votre voyage.

Remerciez l’esprit du Tilleul pour cette expérience. Concentrez-vous a nouveau sur le bourdonnement et ajoutez votre  chant a la musique d’Ura . Concentrez-vous sur votre propre son  laissant le chant de l’Autre monde s’affaiblir de plus en plus et disparaitre

Reconnectez-vous a votre corps assis fermement sur la terre a l’endroit ou vous avez commencé votre méditation. Etirez-vous, baillez si vous en avez envie. Ouvrez doucement vos paupières et tapotez-vous . Le moment est venu de prendre des notes dans votre journal .

Le jour sans nom, jour du gui [tradition Apple Branch]

Le gui. Extrait du site The Blue Roebuck. Traduction Fleur de Sureau.

Nous plaçons le gui lors du Jour Supplémentaire de l’Année ou, comme certains l’appellent, le Jour Sans Nom. C’est le jour suivant le solstice d’hiver.

La couleur du gui est la pourpre, sa Classe est celle du Chef de Tribu et il est associé à la guérison, ainsi qu’au développement sur le plan spirituel. Ce jour est également connu comme étant le « jour du dolmen en pierre brute » (NDT : ou jour de la pierre) et révèle la qualité du potentiel en toutes choses.

Le gui est l’une des plantes les plus sacrées des druides, comme l’a dit Ovide :

« Ad viscum Druidae cantare solebant. »
(Au gui les druides, les druides avaient l’habitude de chanter [crier].)

Dans la tradition druidique, le gui est la plante spéciale du jour après Yule. Les druides récoltaient leur gui lors du solstice d’été ou le 6e jour de la lune. Les prêtres et prêtresses druidiques portaient des robes blanches lorsqu’ils récoltaient la plante et utilisaient un couteau d’or, en prenant grand soin de ne pas laisser la plante toucher le sol. Deux bœufs étaient souvent sacrifiés pendant la récolte. Les druides considéraient que le gui poussant sur les chênes était le plus puissant et sacré. Le gui est une plante associée au soleil et à la planète Jupiter. Il est associé à l’élément air. Les couleurs du gui sont le vert, l’or et le blanc.

La pierre précieuse associée au gui est l’ambre. Dans l’Antiquité, l’ambre était considéré comme le plus précieux des trésors du monde et passait pour être le cadeau du dieu à la déesse au temps de leur première union.

Les Romains, les Celtes et les Germains croyaient que le gui était la clef du surnaturel. Le gui favorisera et renforcera tous travaux magiques, mais conviendra mieux à la guérison, à la protection et aux rêves merveilleux (rêves qui révèlent les secrets de l’immortalité). Le gui a un bon bois pour fabriquer des baguettes, ainsi que d’autres outils rituels et des anneaux magiques. Les baies sont utilisées dans les encens dédiés à l’amour, et quelques baies peuvent être ajoutées à la coupe rituelle lors de handfasting. Des branches de gui peuvent être suspendues dans tout but de protection autour de la maison. Des brins de gui peuvent être portés comme une herbe de protection (de plus, amulettes et bijoux peuvent être fabriqués dans le bois de gui comme talismans protecteurs). Suspendu au-dessus d’un berceau, le gui protégera l’enfant des fées qui voudraient l’enlever. Le gui protégera des loups-garous celui qui le porte. Le gui favorise sexualité et fertilité, c’est la raison de la tradition du baiser sous le gui. On le suspend traditionnellement dans la maison à Yule et ceux qui passent en dessous échangent un baiser-de-paix. www.dutchie.org

Également connu sous le terme de rameau d’or. Tenu sacré par les Celtes (druides) et les Vikings. Il était également appelé Guérit-Tout et il était employé dans la médecine populaire pour guérir de nombreux maux. Les Indiens nord-américains l’utilisaient dans les cas de maux de dents, de rougeole ou de morsures de chien. Aujourd’hui, la plante continue d’être utilisée à des fins médicinales, mais uniquement entre des mains expertes… C’est une plante puissante. (NDT : Renseignez-vous sur la toxicité de cette plante : comme sur le site du centre antipoison par exemple, suivez le lien !).

C’était également la plante de la paix dans l’Antiquité scandinave. Si des ennemis se rencontraient en dessous et par hasard dans une forêt, ils déposaient leurs armes et faisaient la trêve jusqu’au lendemain.

À présent, parlons de la tradition du baiser…

Bien que de nombreuses sources disent que le baiser sous le gui est une coutume purement anglaise, il existe une explication, plus charmante, quant à son origine et qui serait issue de la mythologie nordique. C’est l’histoire d’une mère aimante, si ce n’est surprotectrice.

Le dieu nordique Balder était le plus aimé de tous les dieux. Sa mère, Frigga, était la déesse de l’amour et de la beauté. Elle aimait tant son fils qu’elle voulait s’assurer qu’aucun mal ne lui arriverait. Pour cela, elle parcourut le monde et obtint la promesse de tout ce qui est issu des quatre éléments (feu, eau, air et terre) qu’aucun mal ne serait fait à son bien-aimé Balder.

Donnant à Loki, un esprit sournois et maléfique, le soin de trouver une faille. Cette faille était le gui. Il fabriqua une flèche à partir de son bois. Pour que la farce soit encore plus vicieuse, il donna la flèche à Hoder, le frère de Balder, qui était aveugle. Guidant la main d’Hoder, Loki pointa la flèche sur le cœur de Balder, qui tomba mort.

Les larmes de Frigga se transformèrent en de blanches baies de gui. Dans la version de l’histoire qui finit bien, Balder recouvrit la vie et Frigga fut si reconnaissante qu’elle inversa la réputation de la plante incriminée, en faisant d’elle un symbole d’amour et de promesse d’un baiser pour quiconque passe en dessous. www.candlegrove.com

  • Propriétés botaniques du gui

Il existe deux guis communs en Europe qui sont tous deux des plantes parasites poussant sur des arbres. Le gui commun (Viscum album L.) parasite de nombreuses espèces d’arbres, dont les chênes dans la partie ouest de son aire de répartition. Il forme des baies blanches entre Samhain et Yule. Le gui à baies jaunes (Loranthus europaeus L.) ne s’étend pas à l’Europe occidentale. On le trouve principalement sur les chênes. Il s’agit probablement du « rameau d’or », plus répandu dans la partie orientale de la Méditerranée que le gui commun. Le gui commun fut cultivé en Amérique du Nord pour le commerce de Yule et il existe plusieurs guis indigènes du genre Phoradendron. Les guis appartiennent à la famille Viscaceae. www.cyberwitch.com