Sur ce blog, nous travaillons évidemment avec les arbres lunaires et nous sommes plusieurs à filer et tisser. Alors quand j’ai vu passer une info sur le filage et le tissage du chêne, j’ai eu envie d’en faire un petit article sans prétention. Un prétexte pour découvrir et en apprendre un peu plus sur un artisanat très ancien.
La statue vieille d’environ 9000 ans, dite « la Dame aux fauves », a été découverte sur le site de Çatal Höyük, en 1961, par James Mellaart,. Elle mesure environ 7,5 cm. Il pourrait s’agir d’une amulette. Les spécialistes ont supposé qu’elle représentait une déesse, du fait de sa posture dominante vis-à-vis des félins qu’elle utilise comme des « accoudoirs ».
Dans la ville néolithique de Çatal Höyük en Anatolie centrale (Turquie), des fragments de textile tissé vieux de 8500 ans ont été mis au jour. Une découverte rare.
Les chercheurs ont tout d’abord pensé que le textile avait été fabriqué à partir de lin importé. Mais de récentes analyses ont montré que cette supposition était fausse. Les fils ont été réalisés à l’aide de fibres libériennes de chênes locaux.
Liber : nom masculin. Partie d’un arbre entre l’écorce et le bois. (Le Robert. Dico en ligne.)
Le liber (ou écorce interne) correspond à la couche fibreuse sous l’écorce. Aujourd’hui encore, les fibres libériennes de divers végétaux sont employées dans la fabrication de paniers et de textiles. Les plus connus sont le chanvre, le lin, le jute, la ramie, etc.
Pourquoi jamais aucune graine de lin n’avait été découverte sur le site de Çatal Höyük ? Aujourd’hui le mystère est donc résolu grâce à ces récentes analyses des fragments textiles. Par ailleurs, de précédentes études ont montré que dans l’Europe préhistorique, les fibres libériennes de tilleul, de chêne et de saule ont été largement utilisées dans la fabrication des cordes.
Les textiles néolithiques étaient généralement fabriqués selon la technique cordée ou selon la technique du tissage plein ou en armure toile.
Une étoffe tissée en armure toile. Les fils n’ont pas été filés au fuseau, mais selon la méthode du « splicing », à partir de fibres végétales, issues de l’écorce interne de chênes locaux. Ces fragments textiles ont été découverts à Çatal Höyük, enterrés sous une maison ayant subi un incendie. À savoir que les morts étaient enterrés sous les maisons.
Quant aux fils de Çatal Höyük en eux-mêmes, ils semblent avoir été réalisés selon la méthode du « splicing », plutôt qu’en suivant la méthode du rouissage et du filage.
Pour fabriquer un fil selon la méthode du splicing, ou « épissage » en français, il faut procéder comme suit :
Prendre de petits paquets de fibres et les joindre bout à bout, en prenant soin de faire se chevaucher les extrémités,
puis rouler ces fibres sous la main de façon à former un fil homogène,
et enfin retordre ensemble deux de ces fils obtenus, pour réaliser un fil à deux brins.
Je vous invite à consulter le document suivant qui a été conçu par l’archéologue Anne Reichert. :
Dans la région de Gatine, en Deux Sèvres, se trouve le plus vieux chêne tétard de France (parait-il) En effet, il serait vieux de 1000 ans.
Il s’appelle le chêne du Hibou ou encore le chêne de Robert le chouan.
Le territoire d’ici est marqué par les événements de la chouannerie. Le maquis dans lequel il était impossible de se cacher et les routes tracées ensuite par le pouvoir pour le mater, reste associées à une période de l’histoire de France encore bien présente dans la mémoire collective. Un pays dont les haies aux vieux arbres têtards abritaient la chouette hulotte ou chat huant dont le hululement fit… le chouan.
L’histoire dit que ce chêne permit, en 1832, à François-Augustin Robert, dit Robert le chouan, de s’y réfugier durant l’insurrection royaliste. En effet, suite à un orage, le chêne bée d’une ouverture de 3,20 m de haut sur 2,5 mètres de large.
The Green Man a été longtemps, pour moi, le nom d’un pub à Londres où les retrouvailles comme les fins de soirées étaient toujours chaleureuses. L’enseigne de l’établissement, un homme en habit feuillu tenant une pinte aurait dû éveiller mes soupçons, mais je crois qu’il n’appartenait pas à mes préoccupations du moment.
Vous connaissez forcément son visage sous l’un de ses trois aspects. C’est tantôt un homme portant un masque de feuilles où la bouche et les yeux sont visibles. C’est parfois une figure humaine cerclée de feuilles qui sortent également de sa bouche comme un souffle. Et sur certaines représentations, les feuilles jaillissent de sa bouche, mais également de ses narines et de ses yeux.
Élément d’architecture religieuse médiévale, il est pourtant difficile de le réduire à une simple décoration artistique. Présent sous forme de sculpture (bois et pierre) dans les églises ou monuments mortuaires, il témoigne plutôt que les concepts païens et chrétiens ont longtemps cohabité (si vous êtes intéressé par ce concept vous trouverez de quoi satisfaire votre curiosité dans l’ouvrage The Green Man in Britain de Fran & Geoff Doel). Malgré tous les efforts engagés pour la diaboliser, cette figure a tenu bon en se rangeant discrètement du côté des éléments décoratifs.
Les partisans de la représentation artistique évoquent les masques de théâtre grec antique portés lors des bacchanales. Ils avancent que la représentation de l’homme vert s’en inspire. Les coutumes et le folklore nous offrent d’autres pistes de réflexion.
Sir James Frazer, dans son ouvrage The Golden Bough, évoque le culte des arbres. Il indique comment un culte animiste qui offrait à chaque arbre sa personnalité et conscience propre a évolué. Au cours de cette évolution vers un culte polythéiste, c’est un esprit surnaturel passant d’arbre en arbre qui anima la forêt en jetant les prémices d’une figure divine aux traits plus humains.
L’approche animiste se retrouve dans le mât de mai vénéré par les populations celtiques et germaniques en Europe. Ce mât faisant figure d’idole a fortement déplu aux autorités religieuses. Celui de l’église Saint Andrew Undershaft est un exemple. Le curieux nom de l’église provient du mât de mai (undershaft) qui était traditionnellement installé chaque année en face de l’église. La coutume a continué chaque printemps jusqu’en 1517. Le mât a perduré jusqu’en 1547 où il fut enlevé par la foule et détruit comme une « idole païenne ».
L’approche polythéiste se retrouve peut-être sous les traits de Jack in the Green. Cette figure du printemps est endossée par une personne portant un cadre pyramidal ou conique en osier ou en bois décoré de feuillage. Il se rencontre dans le cadre d’une procession, souvent accompagné de musiciens. The Garland King perpétue également cette tradition. À cheval et dissimulé jusqu’à la taille par une lourde guirlande florale en forme de cloche, il mène une procession à travers la ville traditionnellement le 29 mai.
Le symbolisme de l’homme vert se rapporte à la nature. Le flot de végétation sortant de ses orifices rappelle la capacité de la nature à renaître. Il incarne les cycles et le rythme immuable de la nature passant au fil des saisons de vie à trépas. Sa couleur verte se rapporte à la fertilité et par conséquent à la sexualité. Elle évoque également l’enchantement et le royaume des fées. L’homme vert porte la couleur de la nature sauvage et de toutes les créatures qu’elle recèle. Sous cet éclairage, on comprend mieux le dégoût de la religion pour la couleur verte. Ce rejet s’accompagne d’une défiance à l’égard de la nature et de la nécessité de la soumettre pour asseoir la suprématie humaine.
Pourtant le Green man n’a rien perdu de sa souveraineté. Son masque souvent constitué de rameaux de chêne indique sa force et son sens inhérent de la justice. Celle de la nature n’étant pas celle des hommes. Les concepts de pardon et de récompense n’ont pas de réalité dans ce cadre. La loi de causalité s’exerce dans l’idée que l’on récolte ce qu’on a semé. Le gaspillage, la pollution, la cupidité dont nous faisons preuve à l’égard de la nature donnent au Green Man un visage grave. Il est intéressant de remarquer que certaines figures apparaissent dans votre vie à des moments bien précis pour attirer l’attention sur des déséquilibres ou des impasses. Lors de ma première moitié de vie, il s’est fait discret et je l’ai même trouvé parfois ridicule à l’instar d’un masque vénitien de pizzeria ! Il s’est étoffé dans ma vie d’étudiante comme s’étoffe un buisson au printemps. C’est un expert dans l’art du camouflage, mais le poète ou l’initié le trouvera dans le contour d’un bosquet, l’ombre d’une frondaison ou le bruissement du feuillage.
The Queen Of Bad Faeries – Brian FROUD from the book « Good Faeries/Bad Faeries »
Extrait du livre : « Contes populaires et légendes du Languedoc et du Roussillon », compilés par Claude Seignolle, édition France Loisirs, 1979
Tout près de la nouvelle gare de Ria, à quelques mètres du mas Marie, il est un chêne robuste et séculaire qui projette l’ombre de ses feuillages sur la route nationale. C’est le roi des arbres d’alentour, comme un aïeul encore vert, au torse de géant, que ne firent plier ni les vents ni les orages, à la tête haute et fière, bravant les éléments, aux bras puissants et noueux qui protégèrent tant de générations.
Qui sait jusqu’où s’étendent dans le sol les racines puissantes, les nombreux tentacules de ce chêne gigantesque ? Qui sait de même à quelle époque remonte sa curieuse légende ?
C’était du moins au temps où régnaient en souveraines dans le Roussillon, et particulièrement dans les environs de Prades, les mystérieuses Encantadas.
Douées d’un pouvoir surnaturel qu’elles tenaient de l’enfer, ces sorcières malfaisantes lutinaient leurs victimes, leur jetaient des sorts, répandaient les pires maux dans la contrée, inspirant aux gens du pays une profonde terreur.
C’est à la faveur de l’obscurité qu’elles accomplissaient leurs maléfices ; aux douze coups de minuit, elles se réunissaient autour du gorch d’en Gourné, le gouffre le plus profond de la Tet, entre Ria et Villefranche. Elles y lavaient leur linge, puis disparaissaient sous la conduite des trois sœurs Analgôs, les plus audacieuses et les plus ridées ; malheur aux habitants du village qu’elles choisissaient pour l’accomplissement de leurs sinistres exploits ; elles leur faisaient subir les pires vexations et laissaient de pénibles souvenirs de leur passage.
En vain les paysans, armés jusqu’aux dents, couraient à leur poursuite et fouillaient la campagne. La bande joyeuse des Encantadas se dirigeait vers le groupe des chênes verts, dont la double rangée, partant du gorch d’en Gourné, courait le long de la grand-route. Et au commandement de l’une d’elles :
Pet sus fulla
Aybre en amont
(pied sur feuille, en haut de l’arbre), elles disparaissaient dans les branches touffues. On entendait alors un bruissement de feuilles qui s’entrechoquent et de branches qui gémissent, comme si un vol d’oiseaux s’était abattu sur ces arbres. Puis la nature rentrait dans le silence jusqu’au moment où arrivaient les paysans furieux ; ils passaient sous les chênes, mais allaient chercher les sorcières ailleurs qu’au milieu des feuilles et des glands.
Une nuit il faisait bien froid, si froid que les paysans pouvaient à peine tenir leurs bâtons et leurs fourches. Lorsqu’ils passèrent sous les chênes, leurs casquettes, qu’ils avaient pourtant enfoncées jusqu’aux oreilles, disparurent comme par enchantement, subtilisées par les fées mystérieuses.
Des éclats de rire résonnèrent dans les airs et les malheureux paysans effrayés regagnèrent leur village à toutes jambes.
Un jour pourtant, un des chênes protesta ; c’était le plus jeune et le plus frêle. Il s’adressa à ses aînés et leur manifesta son indignation :
— Nous ne pouvons plus longtemps, dit-il, nous rendre complices de ces horribles sorcières qui torturent les braves paysans inoffensifs. Leurs agissements infernaux ne peuvent recevoir notre approbation, et je vous propose de ne plus leur accorder l’hospitalité. Chassons-les pour toujours.
Des cris désapprobateurs accueillirent cette proposition. On s’étonna de l’audace, de la hardiesse du jeune plaignant, et l’un des chênes répondit :
— Nous n’avons pas à nous apitoyer sur le sort de ces maudits bûcherons qui nous dépouillent de nos branches et de nos glands. Tant pis pour eux s’ils souffrent. Nous supportons bien, nous, sans rien dire, les intempéries des saisons.
— Vous êtes des égoïstes, cria le jeune chêne, j’agirai seul, mais j’agirai. Et, courageusement, il défendit aux Encantadas de se cacher désormais sous son feuillage. Il les menaça même de dévoiler leur refuge. Les sorcières, dédaigneuses, bravèrent d’abord l’arbre chétif, mais, suivant le sage conseil de la badessa, elles se décidèrent à changer le lieu de leur retraite pour plus de sécurité.
Avant de partir définitivement elles voulurent récompenser les chênes dont la protection, la fidélité et la discrétion leur avaient été jusque-là si précieuses.
— Nous sommes prêtes à vous distribuer les faveurs les plus éclatantes, dirent-elles aux arbres protecteurs. Parlez et vos vœux seront exaucés.
— Les arbres des collines voisines vivent heureux, car leurs feuilles sont fines et étincelantes : nous voudrions avoir des feuilles d’or.
Le vent apporta un bruit harmonieux de voix qui disaient : — Notre feuillage est terne, donnez-nous des feuilles de cristal.
Enfin un rossignol vint transmettre les désirs des chênes les plus éloignés qui demandaient des feuilles plus tendres, parfumées et sans épines.
En moins d’une seconde, tous les chênes obtinrent satisfaction. Seul, l’arbre révolté, objet de la haine des sorcières, conserva son ancien feuillage. Et les Encantadas moqueuses firent autour de lui une ronde échevelée, puis s’éloignèrent : elles étaient vengées.
Le lendemain matin, des contrebandiers passèrent sur la route et aperçurent les feuilles d’or éblouissantes sur lesquelles se jouaient les rayons du soleil ; l’un d’eux grimpa sur l’arbre et fit passer à ses camarades le précieux métal qu’il cueillait à pleines mains. Les contrebandiers remplirent leurs poches, leurs sacs et leurs mantes, sans être inquiétés, puis disparurent dans la montagne.
La tramontane qui soufflait avec violence fit tomber les feuilles en cristal qui se brisèrent.
Ce bruit argentin attira quelques chèvres qui paissaient dans une prairie voisine. Comme elles tendaient leur museau vers les chênes aux feuilles parfumées, le berger monta sur les arbres et les effeuilla pour satisfaire son troupeau.
En un clin d’œil les chênes aux tendres rameaux furent absolument dénudés, tandis qu’à leur côté le petit chêne maudit par les Encantadas conservait seul son feuillage naturel. Il excita la jalousie de ses orgueilleux voisins qui dépérirent les uns après les autres.
Quelque temps après, les Encantadas passèrent sur la grand-route, se rendant à Ria, et furent consternées du malheur survenu aux chênes dont elles avaient récompensé la complicité. Elles se disputèrent, rejetant la faute d’un tel désastre les unes sur les autres, échangèrent des coups et se dispersèrent à jamais.
C’est ainsi que la contrée fut délivrée des Encantadas qui n’avaient plus de pouvoir une fois séparées.
Et le petit chêne vert, qui s’était montré si crâne, fut l’objet d’un vrai culte de la part des habitants de Ria, de Villefranche et des villages environnants. Il grandit au milieu de la vénération générale. On se refusa toujours à remplacer les chênes disparus à ses côtés.
Par Linda Kerr, extrait du site faeriefaith.net. Traduction & adaptation Fleur de Sureau.
Chêne
La septième lune
Glyphe – « Je suis un dieu qui met le feu à la tête avec de la fumée. »
Oiseau : roitelet.
Couleur : le noir.
Jour : jeudi.
Guérison : nettoyage et force, problèmes de saignement
Mystères : création/destruction, divination, extase de la victoire/du changement, besoin de racines, volonté de changement.
Le calendrier lunaire celtique des arbres se compose de 13 lunaisons, du Bouleau jusqu’au Sureau. L’année lunaire est divisée en deux moitiés : Bouleau-Chêne et Houx-Sureau. Duir est le mot gaélique pour Chêne, qui désigne une « porte ». Le Chêne, c’est aussi les gonds sur lesquels la porte de l’année pivote. Par conséquent, nous nous tenons à la porte de l’autre moitié de l’année (d’un côté se trouve le passé et de l’autre s’étend l’avenir.)
Toutes vos expériences des six dernières lunes vont prendre tout leur sens à présent.
Si vous avez bien appris vos leçons, en commençant par la première et la plus élémentaire, sensibilité, compassion, conscience et communication, et que vous avez trouvé l’équilibre, vous ferez l’expérience de la victoire de cette période de l’année. Si vous avez bien semé vos « graines » durant la lune du Sorbier, que vous les avez arrosées et nourries, vous en récolterez les bénéfices.
Toutefois, si vous n’avez pas prêté attention à ces leçons, vous pourriez vivre une période très difficile maintenant. D’une façon ou d’une autre, vous allez passer à l’autre moitié de l’année, que ce soit avec grâce, victorieusement ou contraint et forcé. C’est votre choix et c’est maintenant votre dernière chance d’utiliser les énergies yang de la saison pour tout remettre en ordre.
Le Chêne est connu comme l’arbre de la force et de l’endurance, ainsi que pour sa capacité à attirer le feu sous la forme de foudre (le Solstice d’Été se produit habituellement durant le mois du Chêne). Il existe un dicton pour cette lune : « Si tes racines sont aussi profondes que tes branches sont élevées, tente la foudre. » Ceci évoque l’épreuve par le feu qui peut, soit vous détruire, soit vous tempérer.
Le chêne nous parle de tournoiement sans déplacement, de roue qui tourne sur son axe. A ce moment-ci, nous sommes immobiles alors que tout bouge autour de nous. C’est une bonne période pour revenir sur le passé, pour rassembler les choses, car lorsque nous franchissons la porte pour entrer dans la seconde moitié de l’année, nous passerons effectivement par le feu du Solstice d’Été.
Énergies négatives du Chêne : Extase, mais incapacité à ralentir et à apprécier les choses. Surmenage, situations très stressantes, ne pas demander l’aide d’autrui, rigidité dans nos points de vue, découragement, désespoir, mais continuer le combat. Effort incessant, grande force, mais possibilité de rester bloqué dans une impasse. Incertitudes à propos du passé et de l’avenir.
Pour surmonter ces énergies négatives : prendre une baguette de l’arbre. Essence de Bach possible pour le chêne : Oak.
De nombreux peuples du monde entier considèrent les arbres comme sacrés. En Orient, les yakshas (anciennes divinités de la terre associées aux arbres) constituaient un symbolisme important au sein de l’Hindouisme et du Bouddhisme. Les Mésopotamiens dans l’antiquité associaient l’arbre sacré à la Déesse Inanna et celle qui lui succéda Ishtar, et ce symbole nous est finalement parvenu à travers la Bible, sous le nom d’arbre de vie. Les anciens Hébreux vénéraient la Déesse Ashérah, sous la forme d’un arbre sacré. Et dans la tradition germanique, nous trouvons l’arbre du monde Yggdrasil, tandis que les Celtes considéraient tous les arbres comme sacrés. En fait, la superstition de « toucher du bois » nous vient probablement des Celtes, puisqu’ils touchaient les arbres avec révérence pour qu’ils leur apportent sagesse, protection et la chance que nous attendons en touchant la table la plus proche.
Dans ce contexte, il ne devrait pas être surprenant de découvrir que les arbres offrent une merveilleuse source d’oracles. En fait, la dendromancie était une ancienne forme de divination utilisant soit un chêne, soit du gui. A Dodone, dans le nord-ouest de la Grèce, un Grand Chêne devint célèbre pour chuchoter les réponses aux anciens requérants qui l’approchaient, en quête de divination. Et la Bible raconte que David écouta un bosquet de mûriers pour connaître le signal afin d’attaquer les Philistins (Samuel 5: 20 – 25).
Tree Hugging (Serrer un arbre dans nos bras)
Prenez dans vos bras votre arbre préféré ou communiez avec lui, discernez la réponse à votre question.
Près d’un arbre • En tout temps • Debout • Sensation
Outils et Ingrédients :
• Un arbre
Ma divination préférée par les arbres débute en me liant d’amitié avec un arbre qui pousse près de ma maison. Bien que la plupart des arbres fassent bon accueil à nos questions, une relation suivie rendra l’arbre plus enclin à répondre à nos besoins de divination. Un jour, j’ai découvert que lorsque j’avais serré dans mes bras mes arbres préférés un certain nombre de fois, ils me saluaient dès lors comme une vieille amie. Pour cultiver une telle amitié, je laisse également une offrande de feuilles de tabac, quelque chose que l’arbre semble apprécier.
Puisque les peuples ont attribué à diverses essences d’arbre, différentes associations, j’ai toujours choisi un arbre divinatoire en fonction du type de problème lié à ma question. A la fin de cet article, vous trouverez une liste des « Associations Communes des Essences d’Arbre » qui vous donneront quelques idées sur comment choisir l’arbre approprié à votre oracle.
Lorsque je pratique une divination en enlaçant un arbre, je commence habituellement par chanter pour l’arbre. Ma chanson favorite dans ce but s’intitule « Green God» (Dieu Vert) et a été composée par Donald Engstrom. C’est ce que j’appelle « une chanson zip » parce que vous pouvez zipper l’arbre que vous invoquez et la ou les qualités qu’il représente. Je l’ai enregistrée sur mon CD Singing the Promise [1] si vous désirez l’écouter. En voici les paroles :
“Green God, oak (or maple, etc.) God,
Sacred God of (insert quality associated with the tree),
Hey ho, hey ho,
Come unto me,
I beseech thee.”
« Dieu Vert, Dieu chêne (ou érable, etc.),
Dieu Sacré de (insérez la qualité associée à l’arbre),
Hey ho, hey ho,
Viens à moi,
Je t’en prie. »
Vous pouvez également commencer par le fameux couplet de Joyce Kilmer, « I think that I might never see / A poem lovely as a tree » (Je crois que jamais je ne pourrais voir / Un poème charmant comme un arbre.)
Étapes :
Formulez votre question.
Localisez votre arbre divinatoire.
Ancrez et centrez-vous près de l’arbre.
Saluez l’arbre par une chanson, un poème ou simplement en disant, « Salut. »
Étreignez l’arbre. Pressez votre front contre son écorce puis posez-lui votre question en esprit.
Écoutez attentivement pour recevoir une réponse, pendant 10 minutes au plus.
L’expérience avec mes arbres favoris du voisinage a été très positive. J’associe les érables à la pratique magique et presque à chaque fois que je me promène sous le vieil érable argenté près de la maison, je lui pose une question pour laquelle il a une réponse immédiate. Lorsque j’étais malade, j’ai souvent visité le cèdre à proximité et quand j’avais besoin de conseil spirituel, un vieux frêne m’y aidait. Mais mon arbre préféré est un grand sycomore à proximité du parc, sous lequel je m’asseyais souvent pour écrire. A plusieurs reprises, j’y ai vécu des synchronicités. Ce n’était pas juste l’ombre de sa canopée qui m’avait attirée sous cet arbre, mais également le fait que les sycomores sont associés à la réceptivité et à la communication, deux des éléments les plus importants du travail d’écriture.
Lorsque j’avais une question divinatoire, j’écoutais habituellement la réponse de l’arbre en moi avec ma propre voix, mais parfois elle venait comme un fruit qui tombe, une brindille ou une feuille. Et d’autres fois, pendant que j’attendais, quelque chose attirait mon attention alors que je serrais dans mes bras l’arbre oraculaire. J’ai découvert que, lorsque je m’ouvrais à l’univers, celui-ci répondait.
Les Qualités des Arbres
Promenez-vous dans les bois ou dans un parc jusqu’à ce que vous vous sentiez attiré par un arbre en particulier ; puis identifiez son essence et laissez ses qualités symboliques répondre à votre question.
Un parc ou une forêt • En journée • Promenade • Mouvement & Symboles
Outils et Ingrédients :
• Un espace naturel avec des arbres ;
• « Tree Finder : A Manual for the Identification of Trees by Their Leaves » (un manuel pour identifier les arbres par leurs feuilles) [2] ou un livre similaire, si vous ne parvenez pas à différencier plusieurs types d’arbres.
Étapes :
Formulez votre question.
Localisez l’espace naturel où vous voulez vous promener.
Ancrez et centrez-vous dans cet espace naturel.
Focalisez votre esprit sur votre question tandis que vous vous promenez.
Laissez-vous attirer par un arbre particulier.
Identifiez l’arbre.
Si vous ne pouvez faire aucune association directe avec l’arbre, cherchez les qualités qu’il incarne typiquement dans la liste des Associations Communes des Arbres.
Interprétez votre oracle, peut-être avec l’aide de la libre association d’idées.
Mon expérience :
Je sais reconnaître de nombreuses essences d’arbre. Ce qui fait que je dois prendre soin de suivre mon intuition sans tenter d’identifier les arbres qui m’entourent quand je me promène. Sans quoi je fausserais le résultat de ce type d’oracle.
Toucher les brindilles
Méditez sur la texture d’une brindille ramassée par terre, jusqu’à ce qu’une réponse vous vienne.
N’importe où • En tout temps • Assis • Sensation
Outils et Ingrédients :
• Une brindille
Si les oracles sensoriels fonctionnent pour vous, cette troisième divination par les arbres peut vous offrir une clairvoyance particulière. La texture rugueuse ou douce de la brindille que vous tenez, vous évoquera certaines qualités. En fait, si cette méthode oraculaire vous parle, vous pouvez créer des baguettes ou bâtons d’une ou plusieurs essences d’arbres afin d’éveiller certaines énergies ou capacités que vous souhaitez cultiver. De nombreuses générations de mystiques et chamanes ont utilisé de tels bâtons à des fins magiques. Bien sûr, si vous ne trouvez pas de brindille, vous pouvez également toucher une porte en bois ou vous asseoir sur une chaise en bois.
Étapes :
Formulez votre question.
Choisissez une brindille, une baguette ou un bâton avec lequel communier.
Ancrez et centrez-vous tandis que vous tenez la brindille, la baguette ou le bâton.
Communiquez votre question mentalement à votre brindille.
Méditez sur la texture de la brindille pendant 10 minutes.
Interprétez votre oracle, peut-être en vous aidant d’une libre association d’idées.
Les Arbres : leurs Associations Communes [3]
Associations communes qui s’appliquent seulement à une culture spécifique et librement. Si cela ne résonne pas en vous, utilisez vos propres symboliques.
Aubépine. Arbre sacré pour les fées, fertilité, créativité, nettoyage, patience
Bouleau. Arbre sacrée de la Déesse, nouveaux commencements, besoin d’équilibre, nettoyage.
Noyer. Aide aux transitions, pouvoir de renaissance, initiation, liberté d’esprit, sagesse cachée
Olivier. Arbre de la paix, force intérieure, rajeunissement
Oranger. Douceur, sensibilité, développer la projection astrale, nettoyage, calme dans un contexte tendu
Orme. Arbre de l’intuition, arbre du conseil, majesté, magie elfique, force
Palmier. Calme, protection, célébration, le passé comme part du présent
Pêcher. Sensualité, réactivation des forces de vie, longévité, stimulation des énergies artistiques
Peuplier. Manifestation de rêves personnels, surmonter des peurs personnelles, endurance face aux épreuves
Pin. Protection émotionnelle, apaisant, mysticisme de Mithra & Dionysos, sensibilité médiumnique, soulagement de la douleur
Pommier. Bonheur, un choix à faire, magie (spécialement celle du royaume de Féerie), jeunesse, beauté, Jardin d’Eden
Saule. Flexibilité, chagrin, magie de la lune et de l’eau, rêves, liens avec des Dieux et Déesses, en particulier Brigid et Orphée, clairaudience, éveil des énergies féminines, intuition, radiesthésie
Séquoia. Percevoir le sacré, vieille âme, perspective sur la vie, activation des chakras du 3ème œil et couronne, protection
Sorbier. Maîtrise sensorielle, protection, nettoyage, renforcer l’aura, radiesthésie, développement de notre jugement, lien fort avec le royaume de Féerie
Sureau. L’arbre de la religion Celtique, fin d’un cycle, régénération, renaissance du royaume de Féerie.
Sycomore. Arbre sacré de l’Égypte Antique, arbre d’Hathor, amour, communication, réceptivité, nourriture, connexion avec la Nature, abondance, fantômes
Tilleul. Esprit mystique, poursuite des rêves personnels, beauté, joie
Tremble. Chuchotement, surmonter des doutes, des peurs, malentendus, résurrection
Notes :
[1] Disponible sur mon site web Mama’s Minstrel ou chez the Covenant of Unitarian Universalist Pagans.
[2] May Theilgaard Watts, Tree Finder: A Manual for the Identification of Trees by Their Leaves (Rochester, NY: Nature Study Guild, 1991). Vous pouvez acheter ce petit livret pour $3.95 auprès de Nature Study Guild, Box 10489, Rochester, NY 14610.
[3] Cette liste a été compilée à partir de ma propre expérience ainsi que d’un certain nombre de livres, en particulier celui de Ted Andrews, Nature-Speak: Signs, Omens and Messages in Nature (Jackson, TN: Dragonhawk Publishing, 2004). J’ai également consulté le livre de D.J. Conway, By Oak, Ash, and Thorn: Modern Celtic Shamanism (St. Paul, MN: Llewellyn Publications, 1996) et Ted Andrews, Animal-Speak: The Spiritual and Magical Powers of Creatures Great and Small (St. Paul, MN: Llewellyn Publications, 1996)
Correspondances pour le système BLN du Calendrier des Arbres Lunaires celtiques. Extrait de “Lunar Tree Energies” par Linda Kerr, et la Déesse Blanche par Robert Graves.
Glyphes
Je suis la Reine de toute ruche
Tandis que la roue du moulin moud, survient la création issue de la destruction
Je tourne sans mouvement
Je suis un dieu qui met le feu à la tête avec de la fumée
Couleurs
Noir
Lettre
, D
Animaux
Roitelet, colombe noire
Symboles
Baguette de chêne, nid d’abeille, miel, café de gland
Archétypes féminins
Rhéa, Vesta, Cardéa, le Dagda, Fenja, Menja, Artémis, Dana
Archétypes masculins
Zeus, Jupiter, Hercules, le Dagda, Thor, Yahvé sous son aspect « El », Allah, Janus, tout Dieu du Tonnerre.
Guérisons
Nettoyage et force, problèmes de saignement
Mystères
Extase de la Victoire/Changement, Divination, besoin de s’enraciner, volonté de changer
Extrait de la thèse : The Faerie Faith and the Beth-Luis-Nion Celtic Lunar Tree Calendar par James Clifford Landis. Traduction : Fleur de Sureau.
Le septième arbre de l’année est le Chêne. Son nom gaélique est Duir (prononcé « Diour »). Le glyphe pour le Chêne est « Je suis un dieu qui met le feu à la tête avec de la fumée. »
Utilisations de la plante et Folklore
L’écorce de chêne est très astringente, fortement antiseptique et légèrement tonique. C’était un remède contre les frissons, les hémorragies et les fièvres intermittentes. L’écorce est également utile contre la dysenterie chronique ou diarrhée, ainsi que les maux de gorge, le saignement des gencives, les hémorroïdes et leucorrhées (Grieve 596).
Pommes de chêne (galle)
Le 29 mai est la journée de célébration du chêne (Oak Apple day), durant lequel le Roi Charles II restaura la monarchie en 1660. Il échappa à une capture en se cachant dans un chêne après la bataille de Worchester, et revint le 29 mai. En ce jour, le peuple porte des feuilles de chêne, des brins de chêne ou des pommes de chêne pour la chance. Ces pommes de chêne sont les galles créées par des guêpes parasites. Ces galles contiennent une grande quantité de tanins et on les utilisait pour teindre le tissu. La Journée du Chêne (Oak Apple Day) est célébrée dans les églises locales aussi bien qu’au Royal Hospital fondé par Charles II en 1682 (Vickery 261-2).
Mythologie et Symboles
Le nom vieil irlandais pour chêne est Duir, prononcé »Dour, » en roulant le « r. » Très semblable au mot anglais moderne « door » (en français, porte.) Le chêne est la porte qui se situe entre les deux moitiés de l’année. Le chêne fut associé aux déités des portes. Janus, le dieu romain des portes, Cardéa, la déesse romaine des gonds, et Sheila-na-Gig, la déesse celtique des portails et de la renaissance : chacun d’eux a un rapport avec le chêne.
En plus d’être une porte entre les deux moitiés de l’année, le Chêne est aussi le moyeu sur lequel la Roue de l’Année tourne. C’est cette roue que Fenja et Menja tournent — deux géantes nordiques — lorsqu’elles font tourner les meules de Grótti, à la fois pour la création et la destruction. D’où les glyphes : « Je tourne sans mouvement » et, « Tandis que la roue du moulin moud, survient la création issue de la destruction » (Graves 178).
Le chêne a également pour glyphe : « Je suis un dieu qui met le feu à la tête avec de la fumée. » Nous trouvons ici un lien entre le chêne et les dieux du tonnerre et des éclairs : Zeus, Jupiter, Hercule, le Dagda, Thor, Yavéh, Allah, etc.
Robert Graves établit le lien entre le chêne et la foudre dans La Déesse Blanche :
Le chêne est l’arbre de l’endurance et du triomphe, et comme le frêne, on dit qu’il « courtise les éclairs. » On croyait que ses racines s’enfonçaient aussi profondément que ses branches s’élevaient dans les airs – Virgile mentionne cela – ce qui le rend emblématique d’un dieu dont la loi s’applique aussi bien dans les Cieux qu’aux Enfers.
Seuls les chênes pourraient soi-disant survivre à la foudre parce que leurs racines s’enfoncent aussi profondément que leurs branches s’élèvent dans le ciel – remettant l’électricité en terre. La lune du Chêne tombe durant le Solstice d’été, lorsque la lumière fait place à l’obscurité, pour remonter seulement au Solstice d’Hiver.
Energies
Le mois du chêne tombe durant le Solstice d’Eté – le moment où les énergies Yang commencent à décroitre et les énergies Yin à croître. La vie commence à ralentir, passant des étapes extraverties de croissance et de mouvement à celles des préparatifs pour la calme réflexion de l’hiver. C’est la dernière chance d’utiliser pour chacun les énergies actives de la première moitié de l’année, afin de mener à bien le plus gros du travail avant qu’elles ne commencent à se dissiper. C’est également une période de « victoire grâce au changement ». A ce stade, Janus regarde aussi bien dans le passé que le futur, et chacun doit prendre soin de faire de même (Kerr, « Lunar »).
Par Imré K. Rainey. Extrait du site The Hazel Nut. Traduction par Fleur de Sureau pour Ignis Daemonis.
Chêne en fleur, mai 2015.
La septième lune du calendrier Beth-Luis-Nion est celle de Duir (Chêne). Dans les temps anciens, des couronnes de Chêne étaient placées sur la tête des athlètes qui avaient prouvé leur supériorité. Le bois de chêne alimentait les feux du solstice d’été tout comme ceux qui brûlaient dans les temples de Vesta. Les bosquets de Chêne étaient connus pour être sacrés et oraculaires pour ceux qui se trouvaient en état d’extase spirituelle.
La moitié de l’année a passé. Les graines d’espoir et de désir ont été semées vers la fin des mois d’hiver. Elles ont germé au printemps et sont maintenant prêtes pour l’évaluation de l’été. Si les cultures ont bien été entretenues et ont reçu toute l’attention et la nourriture qu’il fallait, la fermière dansera et chantera de joie et de victoire. La sage fermière savait que pour garantir une belle récolte, ses graines devaient être plantées profondément dans la terre et recevoir tous les stimuli requis pour faire croître de robustes racines ; après tout, une plante avec des racines profondes et fortes ne sera pas détruite par son environnement.
Malheureusement, une autre fermière n’avait pas accordé autant d’attention à ses cultures qu’elle l’aurait due. Elle avait semé ses graines quand il fallait, mais oublia à plusieurs reprises de les fertiliser. Lorsque les grosses pluies printanières ont commencé à tomber, une partie des graines qui avaient germé ont été emportées. Les plantes restantes n’étaient que les fantômes de ce qu’elles auraient du devenir. Et maintenant, le temps de la récolte venu, la fermière examine sa bien moins généreuse cueillette et accuse son environnement et ses amis.
Les « graines » plantées durant le mois du Sorbier sont nos buts/projets d’avenir. A travers les métaphores des fermières, il devient évident que pour réussir vos projets, vous devez vous assurer que les bases pour qu’ils se développent, là où vos objectifs et vous-même êtes concernés, ont été fermement mises en place et que leur entretien nécessaire est constant. Si vos fondations ont des points faibles ou failles, alors les mois à venir seront assurément difficiles. En revanche, si elles sont solides, alors il est certain que vos objectifs seront atteints avec succès durant le mois du Chêne (d’où le couronnement des victoires athlétiques avec le chêne.)
Le succès qui suit un dur travail apporte un puissant sentiment d’accomplissement. Ces sensations intenses ont souvent un effet enivrant (elles apportent un sentiment d’extase.) C’est l’extase de la victoire. Cette extase peut être éprouvée pour des réalisations matériels et/ou des progrès spirituels. Dans tous les cas, c’est la raison pour laquelle le Chêne était employé pour alimenter les feux symboliques.
NOTE : La victoire est seulement l’un des très nombreux aspects du Chêne. Pour plus d’infos, faites des recherches à propos de Zeus, Jupiter, des abeilles, Cardéa, Janus, Rhéa, Fenja/Menja, etc.