[Luis] L’ogham du sorbier par Stephanie Woodfield

Extrait de « Celtic lore and spellcraft of the Dark Goddess – Invoking the Morrigan » de Stephanie Woodfield

Traduction et adaptation : Siduri

Signification divinatoire : protection, avoir un bouclier protégeant du mal.

Renversé : vulnérabilité face au danger ou aux influences négatives, besoin de renforcer ses défenses.

Le sorbier est réputé pour ses qualités protectrices. Cet Ogham a été décrit comme « l’ami » ou la « force » du bétail, ce qui fait référence à son usage magique dans la protection des animaux face aux attaques des mauvais esprits ou du peuple de Faery qui fait tourner le lait. Le sorbier était planté près des maisons, près des églises et des sites sacrés afin de les protéger. Une petite branche de sorbier noué trois fois avec un fil rouge était censé briser les mauvais sorts. Connecté au soleil et aux divinités solaires, le sorbier est particulièrement sacré pour Brigid et Brigantia. Brigid porterait des flèches en sorbier qui s’enflammeraient selon son désir.

Usage magique : protection

[Beth] L’ogham du bouleau par Stephanie Woodfield

Extrait de « Celtic lore and spellcraft of the Dark Goddess – Invoking the Morrigan » de Stephanie Woodfield

Traduction et adaptation : Siduri

Signification divinatoire : nouveaux commencements, un nouveau départ. Renouvellement et naissance.

Renversé : lâcher le passé pour ne pas rester stagnant.

Un des premiers arbres à fleurir au printemps, le bouleau est lié au renouvellement, au bannissement des mauvais esprits, et à la protection des enfants. Le premier message écrit en Ogham était « beith » [ndlt : ou « beth » comme il est nommé dans notre tradition] , avertissant le dieu solaire Lugh de l’enlèvement de sa femme, et il a dès lors été associé au soleil et à la lumière. Le bouleau est également utilisé traditionnellement pour fabriquer des balais de sorcières.

Usages magiques : tentatives, commencements, rituels invoquant Lugh.

[Nion] L’ogham du frêne par Stephanie Woodfield

Extrait de « Celtic lore and spellcraft of the Dark Goddess – Invoking the Morrigan » de Stephanie Woodfield

Traduction et adaptation : Siduri

Signification divinatoire : transformation et changement sont possibles. Magie et « shape-shifting ».

Renversé : se sentir dépossédé de tout pouvoir. Ne pas prendre le contrôle sur les événements.

Le frêne était l’arbre sacré du dieu magicien Gwyddion. On l’utilisait pour fabriquer des lances et des flèches, et il nous incite à prendre le contrôle de nos vies plutôt que de nous laisser contrôler par les circonstances. La lance comme la flèche nous rappellent le bâton/la baguette, sous-entendant l’usage de magie pour créer changement et transformation. Les bâtonnets de l’Ogham étaient à l’origine fait à partir de frêne, le mot « nuin » [ndlt : ou nion, comme il est nommé dans notre tradition] signifiant « lettres ». Trois des cinq arbres sacrés d’Irlande étaient des frênes. Dans la mythologie nordique, Yggdrasil, l’Arbre-Monde, était également un frêne.

Usages magiques : magie de transformation, amener le changement dans la vie de quelqu’un.

[Onn] L’ogham de l’ajonc par Stephanie Woodfield

Extrait de « Celtic lore and spellcraft of the Dark Goddess – Invoking the Morrigan » de Stephanie Woodfield

Traduction et adaptation : Siduri

Signification divinatoire : sexualité, passion. Amour, relations.

Renversé : manque de passion dans une relation, dans un carrière, ou dans un projet.

L’ajonc est un buisson à feuilles persistantes connu pour ses fleurs jaunes parfumées. Sa connexion à la sexualité et à la passion vient de son lien au feu et au soleil. Il existe un vieux dicton populaire qui dit que « lorsque l’ajonc est en fleur, c’est la saison du baiser ». L’ajonc pousse dans des lieux ensoleillés et ses gousses de graines éclatent sous la chaleur du soleil, répandant des milliers de graines dans le vent. Par le passé, l’ajonc fut utilisé comme bois pour alimenter un feu. Les fermiers brûlaient ses tiges mortes et encourageaient ainsi une nouvelle croissance de la plante, dont leur bétail pouvait alors se nourrir. L’ajonc était également associé à l’aube et au printemps. Ses fleurs sont appréciées des abeilles, et il peut aussi symboliser le fait de récolter du savoir et de recevoir des informations importantes.

Usages magiques : magie amoureuse, invocation des dieux et déesses solaires. Découverte de la vérité. Recueil d’informations.

O pour ONN [la Déesse Blanche]

O pour ONN

Extrait de l’Alphabet des Arbres, La Déesse Blanche. Robert Graves.

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Le second arbre est l’ajonc qui, avec ses fleurs d’or et ses dards, symbolise le jeune soleil à l’équinoxe de printemps, époque à laquelle on allume des feux d’ajoncs sur les collines. Brûler les vieux piquants a pour effet de produire de l’engrais pour l’herbe tout en permettant aux jeunes rameaux de pousser, ce que les moutons apprécient fort. « L’ajonc est mal aimé jusqu’à ce qu’il soit rabattu. » L’importance religieuse de l’ajonc, ou genêt épineux, « bon contre les sorcières » dans le folklore gallois, est mise en relief par le fait que ses fleurs sont fréquentées par les premières abeilles de l’année comme celles du lierre le sont par les dernières. Le nom d’On-niona, déesse adorée des Gaulois dans des bosquets de frênes, est composé d’Onn et de Nion, ce qui permet de retrouver la date de sa fête : l’équinoxe de printemps à la fin du mois du frêne.