Comment fabriquer des Essences Florales

Les essences florales nous viennent de Paracelse, le père de l’alchimie moderne, qui recueillait la rosée des plantes pour traiter ses patients. Elles furent ensuite développées par Edward Bach, un docteur intéressé par l’homéopathie (qui utilise également les idées de l’alchimie).

Ce procédé de fabrication d’essence se fait avec l’aide du Soleil, mais vous pouvez également utiliser la pleine Lune (et même en fonction du signe dans lequel la Lune se trouve) ou la simple lumière des étoiles (après le coucher de la Lune). Inutile de dire que vous pouvez également utiliser une phase lunaire pour développer une essence qui exprime un niveau de conscience particulier, un type d’émotion, un aspect de l’esprit ou un type de magie.

Ce texte décrit la fabrication d’une essence de fleurs, mais vous pouvez utiliser la même technique pour faire une essence de feuilles, de plantes entières, de racines, de cristaux, etc.

  • Procurez-vous un bol en verre clair et sans motifs.
  • Puisque vous devez couvrir l’entière surface de l’eau avec des fleurs, procurez-vous un bol plus petit.
  • Vous aurez besoin également d’un filtre (un filtre à café en papier non blanchi convient parfaitement.)
  • Un entonnoir pour verser l’essence obtenue…
  • dans une petite bouteille en verre brun (il y a beaucoup de discussions à propos des bouteilles qui préservent le mieux les essences – certains insistent sur l’usage exclusif du verre brun, d’autres du verre violet ou noir).
  • Vous aurez besoin d’un autre récipient propre en verre pour filtrer l’essence.
  • L’eau que vous utilisez ne doit pas être celle du robinet mais d’une source, de pluie ou de la rosée.
  • La bouteille dans laquelle vous verserez l’essence doit avoir une contenance de 30 ml.

Lorsque vous aurez décidé ce que vous voulez faire d’une essence, demandez à la plante la permission de l’utiliser. Vous pouvez faire cela en utilisant votre intuition (asseyez-vous devant la plante et laissez-la vous parler) ou en utilisant un pendule.

  1. Lors d’une matinée ensoleillée, remplissez le bol à moitié d’eau.
  2. Ramassez suffisamment de fleurs pour en couvrir la surface, prenez soin de les garder aussi entière que possible ; certaines personnes croient qu’il vaut mieux ne pas toucher les fleurs et les couper de façon à ce qu’elles tombent directement dans l’eau.
  3. Laissez le bol sous la lumière du plein soleil pendant trois heures. Assurez-vous qu’aucune ombre ne passera au-dessus pendant ce temps, et qu’aucun enfant ou animal ne s’amuse avec.
  4. Retirez les fleurs délicatement (vous pouvez utiliser vos mains ou une feuille de la plante avec laquelle vous fabriquer l’essence)
  5. et filtrez l’eau dans un récipient propre.
  6. Remplissez la petite bouteille brune à moitié de vodka, brandy, alcool à 90°, rhum ou vin (le vin aura un court effet mais il possède sa propre énergie).
  7. Complétez la bouteille avec l’essence.

C’est l’essence mère. Étiquetez-la avec le nom de la fleur et la date. Conservez-la dans un endroit sombre et froid, loin de toute source d’électricité ou d’autres énergies, et elle se gardera indéfiniment.

Vous pouvez fabriquer des bouteilles de concentré en mettant une à sept gouttes d’essence-mère dans une bouteille remplie soit d’alcool soit d’un mélange de 50% d’eau et 50% d’alcool. Si vous êtes sensible à l’alcool, vous pouvez utiliser de la glycérine ou du vinaigre.

Là aussi, utilisez l’essence de ces concentrés pour fabriquer une bouteille-médecine, en ajoutant 2 à 7 gouttes d’essence concentrée à une bouteille d’alcool ou d’un mélange alcool/eau. Vous pouvez les mettre dans de l’eau pure si elles doivent être utilisées relativement rapidement. Avec les essences, plus grande est la dilution, plus grande est sa puissance.

Les essences florales fonctionnent à un niveau vibratoire pour favoriser l’équilibre. Ce ne sont pas des remèdes biochimiques. Prenez-en 2 à 4 gouttes 4 fois par jour. Vous pouvez les mettre sous la langue, les frotter sur votre peau, les mettre dans l’eau de votre bain ou les vaporiser autour de vous. Prenez-les 10 minutes avant de manger ou une heure après. Vous pouvez en prendre plus souvent si vous le souhaitez.

Les essences peuvent provoquer un changement lentement ou rapidement, mais le changement devrait être subtil – changement dans la façon de se nourrir, de dormir, de rêver, de penser, de travailler, de ressentir les choses, au niveau de l’énergie.

Source : © 2004, 2015 Harold Roth du site alchemy-works.com, traduction Fleur de Sureau.

Energies des Arbres Lunaires : le Houx

Par Linda Kerr, extrait du site faeriefaith.net
Traduction : Fleur de Sureau pour le coven d’Ignis Daemonis.

Houx

Huitième Lune

  • Glyphe – Je suis une flèche décochée pour la bataille
  • Oiseau – étourneau
  • Couleur – Vert/Gris
  • Jour – Mardi
  • Guérison – médecine préventive de la fièvre
  • Mystères – Invulnérabilité, Protection Préventive, Vigilance, Bon Augure, Voyage

houxLe Houx, comme le Bouleau, est la première lune d’un nouveau cycle. Le Houx est la première lune de la moitié sombre de l’année. Les leçons apprises durant la lune du Bouleau, l’auto-discipline, l’autorité sur soi-même, la sensibilité et la conscience, puis réitérées lors de chacune des lunes suivantes, seront les plus indispensables au cours de cette seconde moitié de l’année.

Le Solstice d’Été est le moment durant lequel, dans la mythologie, le Roi Chêne est tué par son jumeau, ou son taniste, le Roi Houx, qui règne jusqu’au Solstice d’Hiver, lorsqu’il est à son tour tué par son taniste, le Roi Chêne. Taniste est lié au tanin que l’on trouve dans le chêne ; le Chêne et le Houx sont les deux faces d’une même médaille, la fin d’un cycle et le début du suivant.

Cette bataille entre les jumeaux parle d’une bataille qui se passe en nous-mêmes. En chacun de nous se trouvent anima et animus, yin et yang, une part masculine et féminine. Après le Solstice d’Été, les énergies yang commencent à décliner, et les énergies yin occupent le premier rang. Nous entrons dans le temps de l’inconscient, la part sombre, du repli intérieur, de l’introspection. Mais nous avons toujours les énergies yang avec nous à ce moment, également. Si vous n’êtes pas pleinement équilibré intérieurement, si vous continuez d’avoir des complexes ou des blocages, alors votre moitié sombre peut devoir « combattre » votre moitié lumineuse, votre soi yang, pour se révéler, pour qu’elle soit en mesure de s’exprimer. Et bien sûr, si vous êtes vous-même malheureux, mal équilibré et sur les nerfs, vous allez vous défouler sur tout le monde. C’est l’énergie prédominante de cette période de l’année. Colère, haine, jalousie, suspicion. Nous sommes aisément provoqués et marchons sur des braises.

Même si vous êtes assez bien équilibré et heureux, comme votre inconscient commence à émerger, il occasionnera quelques émotions fortes et de l’instabilité, de l’agitation que vous n’aviez pas remarquées jusque là. Mais si vous avez bien appris vos leçons, vous reconnaîtrez ces sentiments pour ce qu’ils sont, vous serez conscient de leur effet sur votre entourage et vous-même, et vous serez sensible et compatissant, tant avec vous-même qu’avec les autres. Le contraire de la haine, c’est l’amour et c’est ce dont nous avons besoin dès lors pour surmonter ces émotions intenses. Et en fin de compte, votre but est de réunir les deux moitiés de vous-même pour former un être complet, équilibré.

  • Les énergies négatives du Houx sont : la colère, la haine, la jalousie, la suspicion, l’irritabilité, l’impatience. Possibilité de se sentir comme si tout le monde nous cherchait des crosses, comme si tout le monde en avait après nous. Possibilité de se sentir déchirer en deux. Revirements, hésitations. Également la peur de l’inconscient.
  • Pour surmonter ces énergies négatives : prendre une baguette de l’arbre. Fleurs de Bach possibles pour le mois du Houx : Holly, Scleranthus.

[Ur] L’ogham de la bruyère par Stephanie Woodfield

Traduction et adaptation : Siduri

Signification divinatoire : guérison. Créer un équilibre sacré. Amour, fertilité.

Renversé : être en déséquilibre. Ce déséquilibre peut être physique, émotionnel ou spirituel.

Folklore : la bruyère est un buisson pérenne de petite taille qu’on trouve communément sur la lande. Il fournit nourriture et refuge aux oiseaux et fut utilisé par le passé pour fabriquer des balais, réaliser des paniers et couvrir des toitures. La bruyère est considérée comme une plante de guérison qui maintient l’équilibre aux niveaux émotionnel, physique et spirituel. On l’associe également au feu, puisque elle est utilisé comme combustible, ce qui en fait une plante solaire. La bruyère blanche apporte la chance, notamment en amour ; on l’ajoutait aux couronnes nuptiales. Les amoureux se couchaient ensemble dans des lits de bruyère. L’ajonc et la bruyère sont tous deux associés à l’amour, mais l’ajonc représente la sexualité, tandis que la bruyère est plus associée aux aspects émotionnels de l’amour et peut également symboliser l’amour de la vie. Si Ur apparaît dans un tirage à propos d’une relation, il signale un lien émotionnel profond. La bruyère servait également à distiller du vin ; la plante comme les boissons alcoolisées qui en résultaient étaient sacrées pour la déesse bretonne Uroica.

Usages magiques : guérison et sorts d’amour, fertilité.

Polythéiste et Monothéiste

Les sorcières féministes sont souvent des monothéistes vénérant la Déesse Unique, Morgan McFarland, qui était à la tête du Dallas convenstead of Morrigana, m’a dit :

«Je me considère comme une polythéiste, comme dans la déclaration faite par Isis dans l’Âne d’Or, lorsqu’elle dit, ‘De moi proviennent tous les dieux et déesses existants ‘. De sorte que je me perçois monothéiste puisque je crois en la Déesse, la Créatrice, le Principe Féminin, tout en reconnaissant que les autres dieux existent à travers elle, comme des manifestations d’elle-même, des facettes du Tout. »

Extrait de Drawing down the Moon par Margot Adler.

Traduction : Fleur de Sureau

L’Écologie et l’Art [Sorcier]

Fleur de genêt

Lorsque j’ai commencé mes recherches dans les années 1970, j’ai rejoint l’Art en partie parce que c’était une « religion écologique, » et je supposais que la préoccupation écologique était l’un des deux ou trois liens qui unissaient tous les néo-païens, l’un des points indiscutables. J’avoue que j’avais tendance à penser que tout ceux qui n’éprouvaient pas ce sentiment n’étaient pas de « vrais païens » ou étaient des personnes qui n’avaient pas encore fait de liens entre leur croyance et leur vie quotidienne.

La plupart de ceux que j’ai interviewé de vive voix ont convenu que « le respect de la terre et de la nature » était un lien commun aux Païens.

Leo Martello a écrit « le Néo-Paganisme est une religion pré-Judéo-Chrétienne des adorateurs de la nature : des écologistes spirituels. »

Morgan McFarland a dit, « une vision païenne du monde consiste à dire que la Terre est la Grande Mère et qu’elle a été violée, mise à sac et pillée, et qu’elle doit à nouveau être honorée si nous voulons survivre. Le paganisme signifie un retour à ces valeurs qui comprennent la nécessité d’une situation équilibrée écologiquement pour que la vie continue et de révérer à nouveau la Grande Mère. Si la nature disparaît, tout mes efforts spirituels partent en fumée. L’écologie et le paganisme cherchent tout deux à restaurer l’équilibre de la nature. Si vous ne vous impliquez pas dans l’écologie, vous n’êtes pas vraiment dans le paganisme. »

Le partenaire de Morgan, à cette époque, Mark Roberts, était même plus catégorique. « L’écologie ne doit pas être un point contestable au sein de l’Art, » a-t-il dit. « Si notre but est de chercher une connexion avec la nature et que la nature avec laquelle nous cherchons cette connexion est empoisonnée, alors nous devons devenir des militants religieux. Nous devons être les chapelains du mouvement écologique, au strict minimum, si ce n’est dans les premiers rangs de la bataille. »

Extrait de Drawing down the Moon par Margot Adler.

Traduction : Fleur de Sureau