Extrait du livre Magical Alphabets par Nigel Pennick. Traduction Fleur de Sureau.
La 8ème lettre ogham, Tinne, a pour valeur phonétique ‘T’. Elle est généralement associée au houx (flex aquifolium) bien que le Livre de Ballymote lui donne des attributions alternatives. Il mentionne le Cyprès (Cupressus sp.) ou le Sorbier (Sorbus acuparia). Mais le sorbier est identifié à Luis (caorthann) et la plupart des utilisateurs de l’ogham préfèrent employer le houx. Or le mot irlandais moderne pour houx est cuileann, apparenté au gallois, celyn. Pourtant, à l’inverse, le nom de la lettre magique est apparenté aux termes irlandais tine, qui veut dire feu, et teann, solide ou fort. Son équivalent dans l’alphabet gaélique écossais, Teinne, la 16ème lettre, signifie enflammé. Magiquement, le caractère Tinne apporte force et pouvoir, mais de façon équilibrée. Il dispose d’un fort élément masculin, plus spécifiquement relié à la paternité et à la capacité qui en découle, permettant aux âmes de renaître. C’est l’ogham de l’unification. L’oiseau de l’ogham Tinne est truith, l’étourneau, un oiseau qui forme d’énormes groupes. Le houx est le cinquième arbre-rustre, dont la couleur est lemen, un mot à qui l’on attribue le sens de gris-vert ou gris sombre. Son nombre consonantique ésotérique est le 11.