Comment prier

Article extrait du fanzine « The Hazel Nut », par Muirghein ó Dhún Aonghasa (Linda Kerr), traduction Fleur de Sureau pour le coven Ignis Daemonis.

Comment prier

La prière n’est pas un concept spécifique aux chrétiens ; c’est quelque chose que chacun d’entre nous fait tout le temps, mais peut-être sous différents noms. J’y fais référence en terme de « programmation. » Quelle que soit la manière dont vous l’appelez, cela FONCTIONNE, et parfois trop bien, ce qui donne lieu à l’une de nos expressions favorites, « Faites attention à ce que vous demandez ; vous risquez de l’obtenir. » Ces concepts, issus des livres sur la Huna de Max Freedom Long,(1) peuvent vous aider à rendre vos prières plus efficaces.

  • Décidez quelle sera votre prière :  formulez-la avec soin, réfléchissez-y sérieusement ; ce qui implique d’appréhender tous les changements qui peuvent se produire par son biais et d’en accepter la responsabilité. Que cela soit simple mais précis. SOYEZ SPECIFIQUE ! (Une fois, je me suis programmée pour recevoir un miroir double à maquillage avec éclairage intégré. Le jour suivant, je l’ai obtenu, mais en morceaux!) En outre, une fois décidée et envoyée ne changez rien, n’ajoutez rien, ne supprimez rien. Mettez-la par écrit si besoin, afin de la répéter mot à mot.
  • Visualisez l’état désiré. Visualisez-vous en bonne santé, avec un nouveau travail, etc. Ayez CONFIANCE dans le fait que cela va se produire. Ce que vous visualisez (forme-pensée), vous le recevrez. (Une fois encore : soyez spécifique!)
  • Parlez à votre moi inférieur. Expliquez la prière, pourquoi vous voulez / avez besoin d’atteindre l’état désiré, pourquoi cela serait mieux pour vous deux (le moi moyen et le moi inférieur). Votre moi inférieur n’enverra pas de prière s’il ne croit pas en elle. Il « bloquera la voie » pour un certain nombre de raisons – la peur des changements que cela entraînera, la culpabilité d’avoir péché (porter préjudice à quelqu’un ou à vous-même), une fixation (complexe irrationnel), ou de mauvais esprits attachés au moi inférieur. La voie doit être dégagée avant que la prière puisse être envoyée.
  • Mana : répétez la prière trois fois à votre moi inférieur, demandez-lui d’envoyer la forme-pensée (graine) à l’aide du mana au moi supérieur. En la répétant trois fois, vous convainquez votre moi inférieur de l’importance de la prière, renforçant ainsi la forme-pensée à envoyer le long de la corde aka. Quotidiennement, envoyez plus de mana au moi supérieur pour « arroser » les « graines » prières. (Prière incessante.)
  • Au boulot ! Vous devez faire votre part du travail. Vous ne pouvez pas attendre après votre prière si vous ne répondez pas aux petites annonces et ne cherchez pas de job. Il est vain de prier pour que les chevaux ne s’échappent si vous ne réparez pas leur clôture. Ceci permet également de convaincre votre moi inférieur que vous méritez ce que vous désirez, ainsi cela ouvrira la voie vers le moi supérieur et enverra la prière.

Dans le système Huna, le moi inférieur fait référence à votre moi intérieur semblable à un enfant, ou votre inconscient. Le moi moyen est votre moi rationnel, logique, conscient. Le moi supérieur est le moi-parent, la supraconscience, le seul qui puisse conduire vos prières à leur réalisation. La prière est décidée par le moi moyen, et envoyée par le moi inférieur au moi supérieur. La voie que la prière emprunte est la « corde aka », ou « voie aka », créée par le moi inférieur par divers moyens : l’un d’entre eux est la méditation. Certains de ces termes peuvent vous sembler incongrus, mais dans ce système, vous n’avez pas vraiment besoin de savoir pourquoi cela fonctionne, juste comment. Pour plus d’info, lisez les livres Huna cités ci-dessous.

NdlT : l’auteur confond prière et sortilège.

Qu’est-ce que le système Huna ?

L’article original en anglais provient de Wikipedia et il est intitulé « Huna (New-Age) ». Traduction : Fleur de Sureau pour le coven Ignis Daemonis.

Max-Freedom-Long

Max-Freedom-LongHuna est un mot hawaïen adopté par Max Freedom Long (1890–1971) en 1936 pour décrire sa théorie des métaphysiques. Long citait ce qu’il croyait être les pratiques spirituelles des anciens kahunas (prêtres) hawaïens comme source d’inspiration, cependant, le système est sa propre invention qui tire ses racines de la Nouvelle Pensée et de la Théosophie, plutôt que des croyances hawaïennes traditionnelles. La Huna fait partie du mouvement New-Age.

  • Histoire

Long, qui n’était pas hawaïen, se rendit à Hawaï en 1917 pour travailler en tant que professeur des écoles (école élémentaire). Il s’intéressa alors aux croyances et pratiques religieuses des anciens kahunas et des praticiens modernes de la religion hawaïenne indigène et traditionnelle, mais aucune personne pratiquant les cérémonies ne lui parla et ainsi il lui fut incapable de percer le fonctionnement interne de cette religion. Il quitta Hawaï en 1931, convaincu qu’il n’apprendrait jamais ces secrets. En 1934, il se réveilla un beau matin avec pour intime conviction que les secrets étaient codés dans la langue hawaïenne même. Il appela le système religieux qu’il développa à partir de cette révélation, « Huna » (le mot hawaïen pour secret), et écrivit son premier livre en 1936 pour compiler ses croyances en détails. Il n’existe aucune source hawaïenne attestée qui fait référence au mot « Huna » en tant que tradition d’érudition ésotérique. [1][2][3][4]

En 1945, Long fonda Huna Research. En 1953, il publia The Secret Science at Work en tant que manuel Huna, et en 1965 The Huna Codes in Religions, qui étudie les parallèles entre son système inventé et les religions telles que l’Hindouisme, le Bouddhisme et le Christianisme. [5]

  • Principes et croyances

La pratique New Age de la Huna met l’accent sur la vie pratique et l’harmonie avec trois niveaux de conscience et du moi. Long affirmait qu’un moi inférieur, un moi moyen et un moi supérieur étaient reconnus par les anciens kahunas. Long appelait ces « moi » :

  • unihipili (subconscient, intérieur, émotionnel et intuitif),
  • uhane (conscience de veille, lucide)
  • et aumakua (supra-conscience, connexion avec le divin), [7]

Cependant ce ne sont pas les significations hawaïennes de ces mots. [8][9][10]

Long redéfinit également le concept hawaïen du mana (privilégié comme étant le pouvoir divin dans la croyance hawaïenne traditionnelle), et le présenta à la place comme une force de vie dynamisante, qui peut être utilisée, avec la connaissance des trois « moi », à la façon d’un « gain de pouvoir personnel » afin de guérir le corps et l’esprit, et atteindre les buts de sa vie.[5]

Long croyait qu’il avait découvert une ancienne Vérité, non seulement à propos de la spiritualité hawaïenne, mais également reliée à l’Inde et à l’Égypte ancienne. Il croyait que les hawaïens étaient une tribu perdue de Berbères. Il écrivit que les adeptes spirituels avaient migré d’Égypte vers Hawaï, transmettant aux prêtres de l’Inde certaines de leurs croyances fondamentales.[11]

Long relia la Huna aux mouvements de la « Théosophie » et à la « Nouvelle Pensée » de l’époque. Il écrivit que les Scientistes Chrétiens comprenaient mieux que n’importe quel autre groupe qu’il avait connu la pensée positive, [12] et encourageait ses lecteurs à souscrire au magazine Unity Church, Daily Word. [13] Plus tard, des enseignants Huna la positionnèrent fermement dans le New Age, avec Serge King déclarant que la Huna venait à l’origine des extra-terrestres, venus des Pléiades, vestiges des civilisations mythiques avancées de Mu ou de la Lémurie, [14] et Pila Chiles associant les îles avec les chakras, les vortex et les lignes de ley. [15]

Serge King détourna [16][17] trois mots de la langue hawaïenne pour son concept des « trois moi » :

  • « Ku, »
  • « Lono, »
  • et « Kane. »[18]

Cependant, les significations qu’il donne pour ces mots ne correspondent pas à celles en hawaïen.[10][16]

King écrivit que les sept principes de la Huna sont :

  1. IKE (ee-kay) – Le monde est ce vous pensez qu’il est.
  2. KALA – Il n’y a aucune limite.
  3. MAKIA (mah-kee-ah) – L’énergie va là où l’attention va.
  4. MANAWA (man-ah-wah) – Maintenant est l’instant du pouvoir.
  5. ALOHA – Aimer, c’est être heureux avec (quelqu’un ou quelque chose).
  6. MANA – Tout pouvoir vient de l’intérieur.
  7. PONO – La vérité se mesure à l’efficacité.[18]

Mais, une fois encore, il ne s’agit pas de ce que signifient ces mots en hawaïen et il ne font pas partie des croyances hawaïennes traditionnelles.[10][16] King appelle également ce qu’il fait, « chamanisme » et cite le « chamanisme de l’Afrique de l’Ouest » comme influence. [19]

L’auteur New Age, Rima Morrell a écrit que celui qui pratique vraiment la Huna a la capacité d’influencer la conscience. La conscience ne se limite pas à la conscience humaine, mais peut également englober celle des animaux, des roches et toute chose qui se trouve dans le monde qui nous entoure, à la fois visible et invisible, c’est pourquoi on peut y inclure les dieux et les déesses ainsi que les esprits des défunts qui apparaissent souvent sous la forme d’animaux. [20]

  • Réaction

Max Freedom Long a écrit que c’est du Directeur du Bishop Museum d’Honolulu, William Brigham, qu’il tirait bon nombre de ses études de cas et idées. D’après un article du journal d’Histoire hawaïen spécialisé, il n’existe aucune preuve crédible qu’ils se soient tout deux rencontrés. Même si cela a été le cas, Brigham n’était pas un spécialiste des kahunas et n’a pas indiqué dans ses propres écrits les aventures que Long lui a attribué, notamment de marcher sur la lave chaude. Dans ses lettres et manuscrits, Brigham a déclaré que les Hawaïens étaient « une race inférieure » et a laissé entendre qu’ils étaient paresseux. Il a qualifié la Reine Lili’uokalani de « diablesse », de « squaw » et de « négresse. »[21]

Le chercheur, Charles Kenn, natif d’Hawaï, a Living Treasure of Hawai’i, reconnu au sein de la communauté Hawaïenne comme kahuna et spécialiste de l’histoire et des traditions hawaïennes, [22] était ami avec Max Freedom Long mais disait, « bien que cette étude de la Huna soit intéressante… elle n’est pas et n’a jamais été Hawaïenne. »[8]

Pali Jae Lee, documentaliste au Bishop Museum, et auteur de l’ouvrage classique « Tales From the Night Rainbow », mena des recherches approfondies sur Max Freedom Long et la Huna. Elle en conclut, en se basant sur ses interviews avec les anciens Hawaïens, que la « Huna n’est pas hawaïenne ». Lee cite Theodore Kelsey, a Living Treasure of Hawai’i, renommé pour son travail de traducteur hawaïen, qui a écrit une lettre à Long en 1936 (maintenant dans les archives d’état d’Hawaï) critiquant son utilisation des termes « unihipili » et « aumakua. »[8][9]

L’auteur Nancy Kahalewai, professeur de massage lomilomi, a écrit que « les praticiens lomilomi traditionnels n’enseignent pas cette philosophie. En fait, la plupart insiste sur le fait que cela ne fait partie en aucun cas de la culture des natifs d’Hawaï. »[23]

Le professeur à l’Université de Wells, Lisa Kahaleole Hall, Ph.D., native d’Hawaï, a écrit dans la revue scientifique publiée par l’Université d’Hawaï que la Huna « n’avait absolument aucune ressemblance avec une quelconque conception du monde ou pratique spirituelle hawaïenne » et la désigne comme faisait partie de « l’industrie spirituelle du New-Age. » [24]

Mikael Rothstein, professeur agrégé de l’histoire des religions à l’Université de Copenhague au Danemark, est l’auteur de quelques livres sur l’histoire religieuse et les nouveaux mouvements religieux. Il a écrit à propos de la Huna dans une anthologie scientifique :

Plutôt que d’intégrer la religion Hawaïenne, les adeptes du New Age semblent à la place opérer une réinterprétation radicale de cette tradition, ou inventent simplement des traditions qui n’ont jamais été hawaïennes. … Les interprétations New Age consistent à redéfinir les concepts Hawaïens de façon à les faire correspondre aux tendances fondamentales du New Age. » [16]

Rothstein a également recueilli les opinions et analyses sur la Huna par des natifs d’Hawaï :

Selon les figures leaders de la scène politique autochtone d’Hawaï, ce type d’interprétations New Age équivalent à de l’exploitation pure et simple. Les gens pensent souvent que les non-hawaïens violent les droits de propriété intellectuelle des natifs et l’utilisation « hors contexte » de l’héritage religieux d’Hawaï corrompt les valeurs qui sont ancrées dans des concepts tels que kahuna, hula, Lomi Lomi, etc. L’idée même que l’on puisse rejoindre un atelier et développer les compétences d’un kahuna en quelques semaines, par exemple, est ridicule puisque le savoir d’un kahuna traditionnel repose sur un mode de vie plutôt qu’un apprentissage… En important l’ethnicité hawaïenne et en revitalisant ce qui est perçu comme l’héritage religieux d’Hawaï, les adeptes du New Age d’Europe et des États-Unis… n’ont pas besoin des hawaïens eux-mêmes. Ils ont besoin d’un mythe à leur sujet et ainsi ils l’ont créé… [16] Les livres Huna sont un exemple « d’une appropriation culturelle. » [17]

Selon le Pukui and Elbert Hawaiian dictionary, les ‘unihipili sont les esprits de personnes défuntes, ‘uhane est une âme, un esprit ou fantôme, et les ‘aumakua sont les dieux personnels ou familiaux, des ancêtres divinisés qui peuvent prendre la forme d’animaux. Kū, Lono et Kāne sont des dieux hawaïens. [10]

Dans le langage hawaïen, le terme kahuna est utilisé pour désigner tout type d’expert. Kahuna désigne des spécialistes du diagnostic des maladies, de la médecine par les plantes, de la construction de canoë, de la construction de temple, de la sculpture sur bois, de l’observation des étoiles, de l’agriculture et autres.[2]

  • Organisations
Huna Research Inc fut fondé par Long en 1945. A sa mort, en 1971, Dr. E Otha Wingo (en accord avec la volonté de Long) lui succéda à la tête de ce centre de recherche et déménagea son siège dans le Missouri, où Wingo était Professeur. Ce centre possède des succursales au Canada, Australie, Angleterre, Allemagne et Suisse, en plus des Etats-Unis. [5]
« Huna International » fut fondé en 1973 par King en tant qu’ordre religieux, qui possède trois branches : Aloha International, Voices of the Earth et Finding Each Other International. [5]
  • Notes
  1. Malo, David. Hawaiian Antiquities (Bishop Museum, 1951)
  2. Kamakua, Samuel. The People of Old (Bishop Museum, 1991)
  3. ‘I’i, John Papa. Fragments of Hawaiian History (Bishop Museum, 1959)
  4. Beckwith, Martha. Kepelino’s Traditions of Hawaii (Bishop Museum, 1932)
  5. Lewis, James (2002). The Encyclopedia of Cults, Sects, and New Religions. Buffalo: Prometheus Books. pp. 406–407. ISBN 1-57392-888-7.
  6. Melton, J. Gordon, ed. (2001). « Huna ». Encyclopedia of Occultism and Parapsychology 1 (5 ed.). Gale Research. p. 755. ISBN 0-8103-9489-8.
  7. Long (1954) pp. 14-15
  8. Lee, Pali Jae (1999). Ho`opono. Honolulu: Night Rainbow Publishing. p. 56. OCLC 44516946.
  9. Lee, Pali Jae (2007). Ho`opono – Revised Edition: The Hawaiian Way to Put Things Back in Balance (2nd ed.). Mountain View, HI: IM Publishing. pp. 89–93. ISBN 978-0-9677253-7-6.
  10. Pukui, Mary Kawena; Samuel H. Elbert (1986). Hawaiian Dictionary. Honolulu: University of Hawaii Press. ISBN 0-8248-0703-0.
  11. Long (1954) pp125-126
  12. Long (1954) p364
  13. Long (1954) p366
  14. King, Serge Kahili (1985). Kahuna Healing. Theosophical Society. pp. 10–11. ISBN 0-8356-0572-8.
  15. Chiles, Pila (1995). Secrets and Mysteries of Hawaii. Health Communications. pp. 51, 71. ISBN 1-55874-362-6.
  16. Rothstein, Mikael, in Lewis, James R. and Daren Kemp. Handbook of New Age. Brill Academic Publishers, 2007 ISBN 978-90-04-15355-4
  17. Chai, Makana Risser. « Huna, Max Freedom Long, and the Idealization of William Brigham, » The Hawaiian Journal of History, Vol. 45 (2011) p. 102
  18. King, Serge Kahili (1990). Urban Shaman. Simon & Schuster. pp. 52–81. ISBN 0-671-68307-1.
  19. Serge King’s Biodata, Aloha International
  20. Morrell, Rima (2005). The Sacred Power of Huna: Spirituality and Shamanism in Hawaii. Inner Traditions. ISBN 1-59477-009-3.
  21. Chai, Makana Risser. « Huna, Max Freedom Long, and the Idealization of William Brigham, » The Hawaiian Journal of History, Vol. 45 (2011) pp. 101-121
  22. Stone, Scott S.C. (2000). Living Treasures of Hawaii 25th Anniversary of the Selections of Outstanding Persons as Honored by The Honpa Honwanji Mission of Hawai’i. Honolulu: Island Heritage. p. 24.
  23. Kahalewai, Nancy (2004). Hawaiian Lomilomi: Big Island Massage Second Edition. Mountain View, HI: IM Publishing. p. 139. ISBN 978-0-9677253-2-1.
  24. Hall, Lisa Kahaleole. « ‘Hawaiian at Heart’ and Other Fictions, » The Contemporary Pacific, Volume 17, Number 2, 404-413, © 2005 by University of Hawai’i Press
  • Références
  • Lectures complémentaires
Helwig, David (2001). Jacqueline Longe, ed. Gale Encyclopedia of Alternative Medicine 2 (2 ed.). Gale Group. pp. 1011–1012. ISBN 0-7876-5001-3.
James, Matthew B. (2010). The Foundation of Huna: Ancient Wisdom for Modern Times. Kona University Press. ISBN 0-9845107-0-2.
King, Serge Kahili (1983). Kahuna Healing: Holistic Health and Healing Practices of Polynesia. Quest Books. ISBN 0-8356-0572-8.
King, Serge Kahili (1985). Mastering Your Hidden Self: A Guide to the Huna Way. Quest Books. ISBN 0-8356-0591-4.
King, Serge Kahili (2008). Huna: Ancient Hawaiian Secrets for Modern Living. Simon & Schuster. ISBN 1-58270-201-2.
Long, Max Freedom (2006) [1955]. Growing into the Light. DeVorss. ISBN 1-4254-6352-5.
Long, Max Freedom (1965). Huna Code in Religion. DeVorss.
Long, Max Freedom (1975) [1945]. Introduction to Huna. Esoteric Publications. ISBN 0-89861-004-4.
Lynch, Frederick R. (Sep 1979). «  »Occult Establishment » or « Deviant Religion »? The Rise and Fall of a Modern Church of Magic. ». Journal for the Scientific Study of Religion (Society for the Scientific Study of Religion) 18 (3): 281–298. doi:10.2307/1385654.
Melton, J. Gordon, ed. (2001). « Huna ». Encyclopedia of Occultism and Parapsychology 1 (5 ed.). Gale Research. pp. 934–935. ISBN 0-8103-9489-8.
Paltin, S. J. (1986). « Huna of Hawaii: a system of psychological theory and practice ». Hawaii Medical Journal 45 (7): 213–4, 217–8.
Wingo, E. Otha (1973). Huna Psychology. Huna Press.