Energies des Arbres Lunaires : la Vigne

Par Linda Kerr, extrait du site faeriefaith.net
Traduction : Fleur de Sureau pour le coven d’Ignis Daemonis.

Vigne

Dixième Lune

Les mûres, la vigne

  • Glyphe – Je suis une colline de poésie
  • Animaux – serpent, mésange
  • Couleur – bigarrée
  • Guérison – saignement, blessures, besoin d’un tonique
  • Mystères – joie, euphorie, croissance/éternité, souvenir, inspiration, réincarnation
  • Substitut : chèvrefeuille, vigne des bois
Muin. Vigne. Septembre 2014.

L’inspiration poétique commence durant le Noisetier, mais la Vigne est réellement la lune du poète. La Vigne est une colline de poésie, de talent artistique, d’inspiration et d’imagination débordant du tissu même de notre être. La Vigne est une lune  guérisseuse et tonifiante, une période pour nous guérir des coups que nous prenons durant le Houx, ainsi que de l’épuisement ressenti durant le Noisetier. Nous ressentons en même temps joie et tristesse, euphorie et colère. C’est un moment de guérison par la créativité. Nous pouvons commencer à exprimer cette période d’inspiration et d’imagination sans même nous en rendre compte. Nous pouvons refaire une pièce de la maison, changer les meubles de place, commencer à écrire ou à travailler sur les cadeaux de noël. Nous ressentons beaucoup d’énergie intérieure et pouvons avoir une centaine d’idées différentes que nous désirons accomplir. Nous sommes maintenant comme la Vigne ; enthousiastes, légers, flexibles, croissants à un rythme étonnant et pourtant solides et très diversifiés.

Comme pour la plupart des lunes, la Vigne a une nature double, à l’image du poète qui a un pied dans la tombe alors même que sa tête effleure la sagesse et l’inspiration prophétique. La Vigne est également la lune de la vraie complétude ; c’est la fin d’un cycle et le moment juste avant le début du suivant.

La Vigne nous donne aussi le vin, la boisson traditionnelle du poète. La Vigne est sacrée pour Dionysus, Osiris et Bacchus. Veillons cependant à ne pas nous enivrer du fruit de la vigne, car alors nous glisserions de la créativité au laisser-aller et à la stupidité.

La spirale est un symbole de cette lune, une forme que l’on voit partout dans la nature et toutes formes de vie. La spirale n’a ni début ni fin. Durant la Vigne, le voile du temps s’affine et vous pouvez quitter ce temps et ce lieu, pour entrer dans le « il-était-une-fois ». La Vigne nous dit de nous rappeler notre passé, de nous rappeler notre futur. C’est un excellent moment pour la divination, pour regarder en nous-mêmes.

Ainsi, le poète en chacun de nous est capable de réfléchir aux expériences passées, à la sagesse à venir et d’atteindre l’inspiration. Néanmoins, l’inspiration n’est pas une chose temporelle, mais hors du temps. Ce qui est intemporel, infini et divin ne peut être atteint par l’esprit conscient. Le mental est uniquement un produit du temps ; il ne peut fonctionner sans le temps, le savoir (l’accumulation de l’expérience) et la pensée. La pensée rationnelle, le mental qui commande et calcule – tout cela correspond à des aspects Yang et empêche l’accès de l’inspiration à nos esprits.

  • Energies négatives de la Vigne : émotions fortes, hauts et bas, joie et colère intenses. Vivre dans le passé, refuser de changer. Opinons bien arrêtées, psychorigidité.
  • Pour surmonter ces énergies négatives : prendre une baguette de ce végétal. Quintessences de Bach possibles pour la Vigne : Honeysuckle et Vine.

La tradition dianique McFarland par J. R. Lewis

Tradition dianique McFarland

Par James R. Lewis, extrait de son livre Witchcraft Today An Encyclopedia of Wiccan and Neopagan Traditions. Traduction par Fleur de Sureau

Morgan McFarland et Mark Roberts fondèrent leur tradition dianique (qui inclut des hommes) à la fin des années 60 à Dallas, au Texas. On ignore s’il y eut des contacts entre McFarland et Z. Budapest aux environs de 1970, c’est possible. En 1972, McFarland et Roberts commencèrent à publier la revue The New Broom ; bien que populaire, elle ne fut pas, comme la plupart des périodiques sur l’Art [ndlt : l’art sorcier/magique], un succès financier et elle cessa de paraitre après quatre numéros en quatre ans.

Cependant, parce que The New Broom fit connaitre McFarland, celle-ci fut invitée par des femmes de la communauté de l’Art à Boston pour accomplir le rituel d’ouverture d’une conférence féminine. Le 23 avril 1976, Morgan McFarland dirigea 1000 femmes au cours d’un rituel à la Déesse, à l’église de la rue Arlington de Boston, pour ouvrir la Women’s Spirituality Conference de trois jours qui présenta l’Art à la plupart des participants. Après cela, le mouvement de la spiritualité féminine ne fut plus jamais le même. Peu de temps après, McFarland s’effaça de la scène nationale et Roberts mit en route une autre revue, The Harp. Mais elle aussi disparut rapidement.

Les numéros de The New Broom et The Harp peuvent être consultés auprès de the American Religion special collection à l’Université de Californie, à Santa Barbara.