Correspondances pour le système BLN du Calendrier des Arbres Lunaires. Extrait de “Lunar Tree Energies” par Linda Kerr, et la Déesse Blanche par Robert Graves.
Glyphes
Je suis une flèche décochée pour la bataille,
Je suis la lance : qui rugit pour du sang.
Je suis une lance qui rugit pour du sang, une épée affilée dans l’exercice de la vengeance.
Je suis un géant à l’épée affilée, abattant une armée dans l’exercice de la vengeance.
Couleur
Vert/Gris
Lettre
T, T
Animal
Etourneau
Symboles
Baguette de Houx, plume noire
Archétypes féminins
Creiddylad (Cornélia), Artémis, Dana.
Archétypes masculins
Cuchulain, Hercule, Sire Gauvain, Le Chevalier Vert, les Rois Chêne et Houx, Jésus et St Jean Baptiste, Tannus, Tina.
Les essences florales nous viennent de Paracelse, le père de l’alchimie moderne, qui recueillait la rosée des plantes pour traiter ses patients. Elles furent ensuite développées par Edward Bach, un docteur intéressé par l’homéopathie (qui utilise également les idées de l’alchimie).
Ce procédé de fabrication d’essence se fait avec l’aide du Soleil, mais vous pouvez également utiliser la pleine Lune (et même en fonction du signe dans lequel la Lune se trouve) ou la simple lumière des étoiles (après le coucher de la Lune). Inutile de dire que vous pouvez également utiliser une phase lunaire pour développer une essence qui exprime un niveau de conscience particulier, un type d’émotion, un aspect de l’esprit ou un type de magie.
Ce texte décrit la fabrication d’une essence de fleurs, mais vous pouvez utiliser la même technique pour faire une essence de feuilles, de plantes entières, de racines, de cristaux, etc.
Procurez-vous un bol en verre clair et sans motifs.
Puisque vous devez couvrir l’entière surface de l’eau avec des fleurs, procurez-vous un bol plus petit.
Vous aurez besoin également d’un filtre (un filtre à café en papier non blanchi convient parfaitement.)
Un entonnoir pour verser l’essence obtenue…
dans une petite bouteille en verre brun (il y a beaucoup de discussions à propos des bouteilles qui préservent le mieux les essences – certains insistent sur l’usage exclusif du verre brun, d’autres du verre violet ou noir).
Vous aurez besoin d’un autre récipient propre en verre pour filtrer l’essence.
L’eau que vous utilisez ne doit pas être celle du robinet mais d’une source, de pluie ou de la rosée.
La bouteille dans laquelle vous verserez l’essence doit avoir une contenance de 30 ml.
Lorsque vous aurez décidé ce que vous voulez faire d’une essence, demandez à la plante la permission de l’utiliser. Vous pouvez faire cela en utilisant votre intuition (asseyez-vous devant la plante et laissez-la vous parler) ou en utilisant un pendule.
Lors d’une matinée ensoleillée, remplissez le bol à moitié d’eau.
Ramassez suffisamment de fleurs pour en couvrir la surface, prenez soin de les garder aussi entière que possible ; certaines personnes croient qu’il vaut mieux ne pas toucher les fleurs et les couper de façon à ce qu’elles tombent directement dans l’eau.
Laissez le bol sous la lumière du plein soleil pendant trois heures. Assurez-vous qu’aucune ombre ne passera au-dessus pendant ce temps, et qu’aucun enfant ou animal ne s’amuse avec.
Retirez les fleurs délicatement (vous pouvez utiliser vos mains ou une feuille de la plante avec laquelle vous fabriquer l’essence)
et filtrez l’eau dans un récipient propre.
Remplissez la petite bouteille brune à moitié de vodka, brandy, alcool à 90°, rhum ou vin (le vin aura un court effet mais il possède sa propre énergie).
Complétez la bouteille avec l’essence.
C’est l’essence mère. Étiquetez-la avec le nom de la fleur et la date. Conservez-la dans un endroit sombre et froid, loin de toute source d’électricité ou d’autres énergies, et elle se gardera indéfiniment.
Vous pouvez fabriquer des bouteilles de concentré en mettant une à sept gouttes d’essence-mère dans une bouteille remplie soit d’alcool soit d’un mélange de 50% d’eau et 50% d’alcool. Si vous êtes sensible à l’alcool, vous pouvez utiliser de la glycérine ou du vinaigre.
Là aussi, utilisez l’essence de ces concentrés pour fabriquer une bouteille-médecine, en ajoutant 2 à 7 gouttes d’essence concentrée à une bouteille d’alcool ou d’un mélange alcool/eau. Vous pouvez les mettre dans de l’eau pure si elles doivent être utilisées relativement rapidement. Avec les essences, plus grande est la dilution, plus grande est sa puissance.
Les essences florales fonctionnent à un niveau vibratoire pour favoriser l’équilibre. Ce ne sont pas des remèdes biochimiques. Prenez-en 2 à 4 gouttes 4 fois par jour. Vous pouvez les mettre sous la langue, les frotter sur votre peau, les mettre dans l’eau de votre bain ou les vaporiser autour de vous. Prenez-les 10 minutes avant de manger ou une heure après. Vous pouvez en prendre plus souvent si vous le souhaitez.
Les essences peuvent provoquer un changement lentement ou rapidement, mais le changement devrait être subtil – changement dans la façon de se nourrir, de dormir, de rêver, de penser, de travailler, de ressentir les choses, au niveau de l’énergie.
Le Houx, comme le Bouleau, est la première lune d’un nouveau cycle. Le Houx est la première lune de la moitié sombre de l’année. Les leçons apprises durant la lune du Bouleau, l’auto-discipline, l’autorité sur soi-même, la sensibilité et la conscience, puis réitérées lors de chacune des lunes suivantes, seront les plus indispensables au cours de cette seconde moitié de l’année.
Le Solstice d’Été est le moment durant lequel, dans la mythologie, le Roi Chêne est tué par son jumeau, ou son taniste, le Roi Houx, qui règne jusqu’au Solstice d’Hiver, lorsqu’il est à son tour tué par son taniste, le Roi Chêne. Taniste est lié au tanin que l’on trouve dans le chêne ; le Chêne et le Houx sont les deux faces d’une même médaille, la fin d’un cycle et le début du suivant.
Cette bataille entre les jumeaux parle d’une bataille qui se passe en nous-mêmes. En chacun de nous se trouvent anima et animus, yin et yang, une part masculine et féminine. Après le Solstice d’Été, les énergies yang commencent à décliner, et les énergies yin occupent le premier rang. Nous entrons dans le temps de l’inconscient, la part sombre, du repli intérieur, de l’introspection. Mais nous avons toujours les énergies yang avec nous à ce moment, également. Si vous n’êtes pas pleinement équilibré intérieurement, si vous continuez d’avoir des complexes ou des blocages, alors votre moitié sombre peut devoir « combattre » votre moitié lumineuse, votre soi yang, pour se révéler, pour qu’elle soit en mesure de s’exprimer. Et bien sûr, si vous êtes vous-même malheureux, mal équilibré et sur les nerfs, vous allez vous défouler sur tout le monde. C’est l’énergie prédominante de cette période de l’année. Colère, haine, jalousie, suspicion. Nous sommes aisément provoqués et marchons sur des braises.
Même si vous êtes assez bien équilibré et heureux, comme votre inconscient commence à émerger, il occasionnera quelques émotions fortes et de l’instabilité, de l’agitation que vous n’aviez pas remarquées jusque là. Mais si vous avez bien appris vos leçons, vous reconnaîtrez ces sentiments pour ce qu’ils sont, vous serez conscient de leur effet sur votre entourage et vous-même, et vous serez sensible et compatissant, tant avec vous-même qu’avec les autres. Le contraire de la haine, c’est l’amour et c’est ce dont nous avons besoin dès lors pour surmonter ces émotions intenses. Et en fin de compte, votre but est de réunir les deux moitiés de vous-même pour former un être complet, équilibré.
Les énergies négatives du Houx sont : la colère, la haine, la jalousie, la suspicion, l’irritabilité, l’impatience. Possibilité de se sentir comme si tout le monde nous cherchait des crosses, comme si tout le monde en avait après nous. Possibilité de se sentir déchirer en deux. Revirements, hésitations. Également la peur de l’inconscient.
Pour surmonter ces énergies négatives : prendre une baguette de l’arbre. Fleurs de Bach possibles pour le mois du Houx : Holly, Scleranthus.
Signification divinatoire : guérison. Créer un équilibre sacré. Amour, fertilité.
Renversé : être en déséquilibre. Ce déséquilibre peut être physique, émotionnel ou spirituel.
Folklore : la bruyère est un buisson pérenne de petite taille qu’on trouve communément sur la lande. Il fournit nourriture et refuge aux oiseaux et fut utilisé par le passé pour fabriquer des balais, réaliser des paniers et couvrir des toitures. La bruyère est considérée comme une plante de guérison qui maintient l’équilibre aux niveaux émotionnel, physique et spirituel. On l’associe également au feu, puisque elle est utilisé comme combustible, ce qui en fait une plante solaire. La bruyère blanche apporte la chance, notamment en amour ; on l’ajoutait aux couronnes nuptiales. Les amoureux se couchaient ensemble dans des lits de bruyère. L’ajonc et la bruyère sont tous deux associés à l’amour, mais l’ajonc représente la sexualité, tandis que la bruyère est plus associée aux aspects émotionnels de l’amour et peut également symboliser l’amour de la vie. Si Ur apparaît dans un tirage à propos d’une relation, il signale un lien émotionnel profond. La bruyère servait également à distiller du vin ; la plante comme les boissons alcoolisées qui en résultaient étaient sacrées pour la déesse bretonne Uroica.
Usages magiques : guérison et sorts d’amour, fertilité.
Les sorcières féministes sont souvent des monothéistes vénérant la Déesse Unique, Morgan McFarland, qui était à la tête du Dallas convenstead of Morrigana, m’a dit :
«Je me considère comme une polythéiste, comme dans la déclaration faite par Isis dans l’Âne d’Or, lorsqu’elle dit, ‘De moi proviennent tous les dieux et déesses existants ‘. De sorte que je me perçois monothéiste puisque je crois en la Déesse, la Créatrice, le Principe Féminin, tout en reconnaissant que les autres dieux existent à travers elle, comme des manifestations d’elle-même, des facettes du Tout. »
Extrait de Drawing down the Moon par Margot Adler.
Lorsque j’ai commencé mes recherches dans les années 1970, j’ai rejoint l’Art en partie parce que c’était une « religion écologique, » et je supposais que la préoccupation écologique était l’un des deux ou trois liens qui unissaient tous les néo-païens, l’un des points indiscutables. J’avoue que j’avais tendance à penser que tout ceux qui n’éprouvaient pas ce sentiment n’étaient pas de « vrais païens » ou étaient des personnes qui n’avaient pas encore fait de liens entre leur croyance et leur vie quotidienne.
La plupart de ceux que j’ai interviewé de vive voix ont convenu que « le respect de la terre et de la nature » était un lien commun aux Païens.
Leo Martello a écrit « le Néo-Paganisme est une religion pré-Judéo-Chrétienne des adorateurs de la nature : des écologistes spirituels. »
Morgan McFarland a dit, « une vision païenne du monde consiste à dire que la Terre est la Grande Mère et qu’elle a été violée, mise à sac et pillée, et qu’elle doit à nouveau être honorée si nous voulons survivre. Le paganisme signifie un retour à ces valeurs qui comprennent la nécessité d’une situation équilibrée écologiquement pour que la vie continue et de révérer à nouveau la Grande Mère. Si la nature disparaît, tout mes efforts spirituels partent en fumée. L’écologie et le paganisme cherchent tout deux à restaurer l’équilibre de la nature. Si vous ne vous impliquez pas dans l’écologie, vous n’êtes pas vraiment dans le paganisme. »
Le partenaire de Morgan, à cette époque, Mark Roberts, était même plus catégorique. « L’écologie ne doit pas être un point contestable au sein de l’Art, » a-t-il dit. « Si notre but est de chercher une connexion avec la nature et que la nature avec laquelle nous cherchons cette connexion est empoisonnée, alors nous devons devenir des militants religieux. Nous devons être les chapelains du mouvement écologique, au strict minimum, si ce n’est dans les premiers rangs de la bataille. »
Extrait de Drawing down the Moon par Margot Adler.
Le cercle est un agréable mécanisme de défense qui permet de s’évader du 20ème siècle et, à notre époque, nous avons besoin d’un tel lieu où nous échapper. Mais nous devons également apporter des réponses au reste de notre vie extérieure. Si nous ne constituons pas une alternative, nous ne pratiquons pas notre religion. C’est aussi simple que cela. Nous ne sommes pas une religion transcendantale. Nous n’essayons pas de transcender la nature. Notre religion est la réalité.
— MARK ROBERTS, prêtre dianique
Extrait de Drawing down the Moon par Margot Adler.
Extrait du livre L’univers d’Edgar Cayce, tome III Les esprits de la Nature… par Dorothée de Kœuchlin de Bizemont.
Expériences dans un domaine enchanté
La galipote s’apparente par certains aspects au loup-garou (Weird Tales, novembre 1941, vol. 36, no 2, page 38).
Le domaine de Boisset-les-Prévenches est un très bel endroit entouré d’horizons bleus et de grandes forêts. Il y règne un silence bucolique — où l’on peut enfin entendre le chant des oiseaux, le vent, le vol des insectes.
Le vieux château du XVIe siècle s’intègre dans le mystère du lieu. Nos ateliers avaient toujours lieu au printemps : les fleurs exhalaient une allégresse, une joie de vivre, que nos participants ressentaient profondément. J’avais la sensation de voir, au-dessus du champ de colza, dans cette lumière jaune doré, des dizaines de petits êtres voletant de fleur en fleur.
Le maître-arbre de la forêt était un chêne à cinq troncs, qui formait un ensemble puissant — et, pour tout dire, une présence. Autour de lui régnait un profond silence. Il était lui-même entouré d’une sorte de clairière : les autres arbres semblaient s’en écarter avec respect. Nous retournâmes tous méditer devant ce chêne ; sensibles à la magie qu’il dégageait, nous avions l’impression d’être en présence de très grands mystères.
Les grands arbres tricentenaires de l’allée étaient vraiment des individus : chacun avait une forme personnelle, différente des autres, qui exprimait son âme.
Il y avait dans toute cette Nature une joie, mais aussi une réserve, un repli méfiant — une hostilité, lorsqu’on pénétrait dans les sous-bois : l’Homme était l’ennemi — et nous ne cessions de demander pardon aux Esprits de la Forét pour les violences et le mépris dont elle était l’objet.
Plusieurs d’entre nous reçurent des messages — et les exprimèrent, à l’émotion de tous.
Devant le château, sur une grande pelouse, il y avait un groupe de trois arbres qui exprimaient le chagrin : bossus, contrefaits, déplumés, avec un petit feuillage tout à fait miteux.
Il régnait dans cette zone une impression de tristesse désespérée, donnant envie de s’asseoir autour d’eux, en silence, pour les écouter. Je demandai à l’Ange de ces arbres de me décliner leur identité : je n’arrivais pas à définir leur espèce. « Bald Cypress me répondit-il. Et nous nous ennuyons ici à périr, dans ce climat normand froid et humide ; nous ne sommes pas appréciés. » Je demandai à Hugo ce qu’il savait sur ces arbres : « Ce sont bien des “cyprès chauves » qui ont été ramenés par mon grand-père des États-Unis. Mais, en effet, ils végètent et je ne sais pas ce qu’il faut faire. »
Or j’avais vu des cyprès chauves à Virginia Beach : ce sont de très grands arbres, qui poussent dans l’eau des marais tropicaux, avec des troncs très droits et très hauts. Pour respirer, les racines sortent de l’eau en faisant une sorte de fausse souche que l’on appelle là-bas des genoux, en français (puisque le Sud fut jadis une terre française). En Normandie, privés de soleil et (là où ils étaient plantés) privés aussi d’eau, il y avait en effet de quoi être malheureux.
Mais ce n’est pas tout : ces arbres exprimaient un tel désespoir qu’il suggérait autre chose. Ce n’était pas seulement le torturant mal du pays… Je leur posai la question. « On nous a plantés sur un lieu de souffrance », me répondirent-ils.
Or le château avait été, au temps d’Henri IV, au centre d’une grande bataille entre les troupes protestantes, du futur roi de France, et les troupes catholiques, qui n’en voulaient pas pour roi. C’était la guerre civile et la guerre de religion. Henri IV avait demandé aux princes allemands de lui envoyer des soldats pour le soutenir : pourquoi étaient morts là, loin de chez eux, dans un abandon total des lansquenets suisses protestants : pour les gens du pays, c’étaient des étrangers et des hérétiques ; des ennemis deux fois plus ennemis ! Personne ne leur avait témoigné de compassion, personne n’avait soigné leurs blessures, personne n’avait donné à boire a ces « chiens d’hérétiques » qui perdaient leur sang. Et personne ne s’était soucié de les ensevelir avec une vraie prière du cœur. Ils étaient morts dans un immense brouillard de haine. Et, ainsi alourdis, ils étaient rivés à la terre qui les avait vus mourir, par les basses vibrations de haine, de peur, de désespoir ; l’un de nos participants, Roger-Paul Torti, était Suisse – Valaisan même ! –, guérisseur et voyant : il capta très clairement tous leurs messages, qu’il nous transmit longuement. Nous pleurions tous. J’inscrivis sur ma liste de prière « Ne pas oublier de prier pour libérer les lansquenets de Boisset-les-Prévenches » ! À Paris, la semaine qui suivit, ils vinrent me hanter toutes les nuits pour me réclamer des prières !
Quant à Roger-Paul Torti, à son retour il s’arrêta à la frontière suisse, ouvrit toute grande sa caravane et dit aux lansquenets : « Vous êtes enfin chez vous ! Maintenant, fichez-moi le camp ! »
Pour en revenir aux esprits de la Nature, cet atelier provoqua après notre départ des réactions extraordinaires à Boisset-les-Prévenches. Hugo me raconta qu’il survint une série de faits étranges.
Certains animaux, avaient disparu depuis longtemps du domaine, s’y festèrent à nouveau — à la surprise générale : on vit un sanglier traverser le champ sous les fenêtres du château (on n’en avait pas vu depuis des années). On vit réapparaître un aigle (on croyait qu’il n’y en avait plus).
Hugo, dans sa tournée d’inspection quotidienne, remarqua quelque chose d’extraordinaire : toutes les fleurs sauvages, à l’intérieur des limites du domaine, étaient plus grandes, avec des couleurs plus brillantes. Hors des limites de Boisset, les fleurs étaient plus petites et ternes. Et cela pour toute une série d’espèces : l’anémone, la violette, le coucou, l’églantine, la jonquille, la véronique, la primevère… Hugo était de plus en plus étonné — et moi aussi, lorsque je venais constater ces phénomènes troublants qui avaient suivi les ateliers.
Mais le choc… ce fut la rencontre du Galipote ! J’ai donné plus haut le récit d’Anne Vernon, avec la description de cette rencontre. « Le soir, après le départ des participants de l’atelier, me raconta Hugo, j’ai fait comme d’habitude un petit tour en forêt. J’ ai vu arriver sur le chemin une… comment dire ?… Une « chose » allongée, comme si c’était un chat ou un renard. Et j’ai senti qu’elle me frôlait les jambes. Mais, en « la » regardant à la verticale quand elle passait, j’ai vu qu’elle était… transparente ! J’étais avec deux amis, qui la virent eux aussi.
Le lendemain, je suis retourné au même endroit, avec Antoine d’O…, promoteur immobilier spécialisé dans la création de terrains de golf. Le même phénomène se reproduisit : la « chose » translucide s’enroula autour des jambes d’Antoine d’O… qui criait effaré : « Mais qu’est-ce que c’est que ça ? »
La Galipote défendait sa forêt : il ne voulait pas qu’on abatte les arbres pour construire un golf à la place. Le promoteur, dégoûté par cette étrange aventure, n’a pas insisté.
Je suis absolument sûre que ces ateliers de communication avec les esprits de la Nature ont été un grand encouragement pour ceux-ci : ils ne cessent maintenant de nous témoigner leur présence, et leur amitié !