Les Pratiques de la Faerie Faith : les cours & l’apprentissage

Les Pratiques de la Faerie Faith Extrait de la thèse : The Faerie Faith and the Beth-Luis-Nion Celtic Lunar Tree Calendar par James Clifford Landis. Traduction : Fleur de Sureau.

  1. Première partie du texte : Hiérarchie et Apprentissage
  2. Seconde partie du texte : les Rituels
  • Les Cours

La majorité de l’apprentissage d’une étudiante (ndlt : bien que le texte parle explicitement d’étudiante, la Faerie Faith est une tradition mixte) a lieu durant la classe. Là, l’étudiante va écouter et prendre en note une diversité de sujets, accomplir des exercices de base et discuter des différentes parties du matériel didactique.

En outre, la classe joue le rôle d’une sorte de thérapie de groupe. C’est à ces moments que la plus grande part de la transformation personnelle a lieu. L’étudiante parlera souvent des différents problèmes et questions qui ont surgi dans sa vie, pour tenter de recevoir avis et conseils de la part des autres étudiantes et enseignants. Les sujets du quotidien sont traités (problèmes familiaux, troubles sexuels, perte d’un travail, dépression, etc.) tout autant que les sujets plus ésotériques (identité du soi, foi/croyance en une Déité, foi/croyance en la magie, etc.)

  • L’Apprentissage

En plus des rituels et des cours, une variété d’autres apprentissages prennent place sous la forme d’exercices et de tests. Ceci permet à l’étudiante de mettre en pratique toutes les informations acquises en classe. L’étudiante prendra part aux Voyages chamaniques et Quêtes de Vision. Elle prendra part aux promenades dans la nature avec les autres, se familiarisera avec les plantes médicinales locales, les récoltera et les préparera plus tard lors d’un test. Elle devra préparer un repas complet pour son cercle, composé uniquement des plantes qu’elle a ramassé dans la nature. L’étudiante rédigera des dissertations dans lesquelles elle devra relier les nombreux sujets appris en classe et à travers ses lectures. Elle devra accomplir une sorte de service à la communauté pour aider les autres, de façon à développer davantage son sens de la compassion et son humanité, et afin de l’aider à se rendre compte qu’elle n’est pas isolée du monde ordinaire. Elle doit faire de l’exercice physique tout au long de son apprentissage car celui-ci est destiné autant au corps qu’au mental et à l’esprit. Elle doit avoir accompli un service envers la Nature, que cela soit en recyclant, en faisant du jardinage pour la communauté ou en participant au Arbor Day (ndlt : Journée nationale de l’Arbre). On demandera souvent à l’étudiante de suivre des périodes d’auto-discipline rituelle – souvent durant une lunaison complète – de façon à l’aider à méditer sur des combats particuliers auxquels elle peut avoir à faire face à ce moment-là.

Ceci, plus les autres exercices et tests sont donnés à l’étudiante à divers étapes de l’apprentissage, pour aider à développer l’expérience pratique afin de compléter ses travaux d’études.

A suivre : les Mystères.

Mûres. Août 2014. Photo : Fleur de Sureau
Mûres. Août 2014. Photo : Fleur de Sureau

Les Pratiques de la Faerie Faith : les Rituels

Les Pratiques de la Faerie Faith Extrait de la thèse : The Faerie Faith and the Beth-Luis-Nion Celtic Lunar Tree Calendar par James Clifford Landis. Traduction : Fleur de Sureau.

Première partie du texte : Hiérarchie et Apprentissage

Les Rituels

Les Rituels de la Faerie Faith peuvent être divistuds en deux catégories : les Rituels Lunaires et les Rituels de Passage.

Faerie RingCes deux types de rituels servent à un but spécifique dans la vie d’une étudiante (ndlt : bien que le texte parle explicitement d’étudiante, la Faerie Faith est une tradition mixte).

Les Rituels sont accomplis en extérieur quand le temps le permet. Ils sont généralement accomplis dans la campagne, en utilisant des cercles de petites pierres disposées sur le sol. Les sites pour ces cercles sont habituellement choisis parce qu’ils produisent l’énergie la plus naturelle. Les cercles de pierre sont spécifiquement utilisés pour les rituels, et sont considérés comme sacrés. Si le rituel est accompli dans un lieu peu familier (telle qu’une plage ou dans un champ), alors le lieu est exploré afin de concentrer plus fortement l’énergie de la terre et le cercle est projeté comme d’ordinaire.

  • Lunaires

Le terme « Lunaire » est employé pour désigner à la fois un rituel lunaire et une lunaison – le passage de la nouvelle lune à la pleine lune et ensuite à la nouvelle lune. C’est pourquoi, la « Lunaire du Bouleau » signifie à la fois le moment de la Lune du Bouleau et le rituel de la Lune du Bouleau. Les rituels lunaires sont les rituels liturgiques réguliers qui prennent place à des moments spécifiques au cours de l’année. Il y a treize Lunaires au cours de l’année, chacune correspondant à l’une des treize lunaisons.

La Structure d’un Rituel Lunaire

Chaque Lunaire a lieu à la date de la pleine lune, ou aussi proche que possible de cette date.

Chaque étudiante est tenue d’y assister sauf circonstances particulières. Le rituel commence par la projection du cercle – un champ d’énergie est levée autour du lieu aussi bien pour être utilisée durant la partie du rituel consacrée à la guérison que pour la protection contre des influences négatives. La Grande Prêtresse lit ensuite les « Principes de la Faerie Faith » :

  • On doit avoir une sensibilité pour, avoir foi en, une réalité spirituelle qui réside derrière ce que nous appelons la « Nature ».

  • On doit avoir un amour sincère envers la Terre Elle-même et un désir de communiquer avec Ses « autres » enfants.

  • On doit avoir foi en la vie individuelle de cette planète et la certitude qu’elle imprègne le monde entier.

Après la lecture des Principes, la leçon pour cette Lunaire particulière commence. Par exemple, pendant le Bouleau, l’étudiante va écouter la leçon puis méditer sur les mystères de la renaissance, l’autorité sur soi-même, l’auto-discipline. Après la leçon, le cercle effectue des guérisons de Brigit pour ceux qui en ont besoin (Brigit est une déesse Celtique de la guérison). Durant une guérison de Brigit, les membres se réunissent autour de la personne malade (ou qui la représente si la personne n’est pas présente), et le nom de Brigit est chanté comme un mantra, tandis que l’on tire l’énergie du cercle vers la personne au centre. Lorsque la personne malade sent que l’énergie a atteint son pic, elle le signale aux autres membres du cercle qui étendent leurs mains sur celle-ci pour envoyer le reste de l’énergie. Après que toutes les guérisons de Brigit ont eu lieu, les membres accomplissent le Rituel du Partage de l’Eau, dans lequel ils boivent tous l’eau d’un même calice pendant que la Grande Prêtresse lit :

Partagez mon eau et sachez que, comme la Pluie, elle est la Source de Vie.
Partagez mon eau et sachez que, comme les Océans et les Mers, elle est la Matrice de Vie.
Partagez mon eau et sachez que, comme les Nuages, elle est la Chercheuse ; la Voyageuse avec une Mission.
Je partage l’eau, et que tous puissent savoir que, comme les Ruisseaux et les Rivières, elle est la Change-Forme ; la Destructrice de l’Ancien, et en même temps, à travers le changement, la Créatrice du Nouveau.
Sachant bien que l’eau est l’essence de Vie, nous l’avons partagée et nous sommes devenus Un, et à présent, Unis, nous offrons nos vies, en service et en amour, à Celle qui est la Mère de Toute Vie.

Après le Partage de l’Eau, les membres révoqueront le cercle et généralement retourneront en intérieur pour suivre le cours.

  • Les Rituels de Passage

Au sein de la Faerie Faith, il y a cinq rituels de passage qui constituent une hiérarchie pour l’étude. Chaque étudiante apprend et progresse à travers sa transformation personnelle, et lorsque la Grande Prêtresse juge l’étudiante prête, cette dernière prend part au passage suivant.

Chaque rituel de passage est nommé d’après l’un des cinq Arbres Solaires – les périodes primordiales de l’année. Par exemple, une étudiante qui vient juste de traverser le passage du Second Solaire portera le titre de Deuxième Solaire.

Avant le Premier Solaire, une étudiante apprend en tant que Néophyte. C’est l’étape durant laquelle l’étudiante apprend les leçons de base de la Faerie Faith, pour décider si la voie lui convient. Les étudiantes étudieront la Huna, le pendule, le travail basique de l’énergie et assisteront aux rituels Lunaires et aux cours avec toutes les autres étudiantes. Après avoir étudié pendant un temps (habituellement six mois au minimum), la Grande Prêtresse leur offrira leur Premier Solaire.

Le Premier Solaire est le premier rituel de passage. Autrement connu comme l’Adoption, ce passage indique que l’étudiante a un intérêt certain dans l’étude de la Faerie Faith, et c’est à ce moment que l’étudiante se dédie à cette étude. A ce stade, une personne devient étudiant officiel de la Faerie Faith. Une phrase du rituel est dite aux étudiantes longtemps avant qu’elles n’assistent au rituel :

En posant le pied sur ce chemin, reconnais-tu que tu mets en mouvement les courants qui te pousseront vers l’avant ?

Cette question est un avertissement à toutes les étudiantes qui apprennent les mystères et passent par une transformation personnelle, il s’agit d’un long et difficile processus – à ne pas prendre à la légère. Même si l’étudiante choisit de quitter le chemin, comme beaucoup d’autres l’ont fait, il est impossible de désapprendre ces leçons qui lui ont été enseignées. C’est pourquoi, même si elle part, l’étudiante restera toujours consciente des cycles de la nature et des mystères de la vie qui sont centraux dans l’étude de la Faerie Faith. Après ce rituel de passage, l’étudiante doit écrire au moins une Lunaire (ndlt : un rituel lunaire) par elle-même, pour que le cercle l’accomplisse .

Le Deuxième Solaire est un rituel de passage qui marque l’évolution au-delà du Premier Solaire. Ce degré est celui à travers lequel l’étudiante prend davantage de responsabilités (en assistant la Grande Prêtresse, en aidant à enseigner les leçons d’introduction, etc.) Pour devenir une Deuxième Solaire, elle doit avoir lu les livres les plus basiques de la bibliographie. Ce passage suivra souvent la première transformation majeure personnelle, à travers laquelle l’étudiante se confronte à l’une de ses peurs ou l’un de ses vices.

Le Troisième Solaire est également appelé Initiation. C’est le passage à travers lequel l’étudiante une fois encore prend davantage de responsabilités, cette fois en enseignant par elle-même à sa propre étudiante. Sous l’étroite surveillance de la Grande Prêtresse, le Troisième Solaire prendra une Néophyte comme étudiante. La Troisième Solaire agira en qualité de professeur, de mentor et de conseillère pour cette étudiante. Pendant tout ce temps, la Grande Prêtresse veillera à ce que la Troisième Solaire prodigue son enseignement de manière juste et éthique.

Le Quatrième Solaire marque la poursuite de l’évolution de l’étudiante, et finalement c’est la dernière étape avant qu’elle ne devienne une Grande Prêtresse à part entière. A ce stade, elle doit avoir au moins une étudiante Adoptée. L’apprentissage de cette étudiante demeure sous la surveillance de la Grande Prêtresse.

Le Cinquième Solaire est aussi appelé Passage Final. C’est à ce stade que l’étudiante devient une Grande Prêtresse. La personne a désormais ses « papiers de libération », et peut commencer à former son propre cercle. Arrivée à ce stade, la Grande Prêtresse devient autonome et peut changer de route pour démarrer son propre cercle. Cependant, la nouvelle Grande Prêtresse reste en contact avec tous les autres enseignants par le biais du Concile des Aînés.

A suivre : cours et apprentissage

Les Pratiques de la Faerie Faith : hiérarchie & apprentissage

Les Pratiques de la Faerie Faith

Extrait de la thèse : The Faerie Faith and the Beth-Luis-Nion Celtic Lunar Tree Calendar par James Clifford Landis. Traduction : Fleur de Sureau.

  • Hiérarchie et Apprentissage

En tant que tradition chamanique et tradition à  mystère, la Faerie Faith possède un système d’apprentissage et une hiérarchie interne.

Ceci distingue la Faerie Faith des nombreuses traditions qui se concentrent sur la pratique religieuse et dont le leadership est habituellement démocratique. La hiérarchie au sein de la Faerie Faith est constituée de personnes nouvelles (néophytes), de personnes qui ont entamé l’apprentissage (étudiantes) et de personnes qui ont terminé l’apprentissage (Grands Prêtres/Grandes Prêtresses.)

L’apprentissage des étudiantes de la Faerie Faith est un processus très complexe et difficile. En tant que tel, il tend à demander un temps très long (4 à 8 ans généralement). De plus, la plupart des étudiantes qui commencent l’apprentissage ne le termineront pas. Dans cette section, je vais tenter d’expliquer la structure basique de l’apprentissage au sein de la Faerie Faith, ainsi que les nombreux événements que l’on y rencontre habituellement.

L’apprentissage débute par la lecture. L’étudiant commence par lire une diversité de livres, concernant une multitude d’informations qui lui sont nécessaires de connaître. Ces sujets comprennent la Huna (un système polynésien de psychologie et de magie), les rituels, les esprits de la nature, la phytothérapie, la mythologie, les « women’s studies« , la psychologie et la philosophie. La lecture de certains livres figurant dans la bibliographie est une condition préalable pour accéder au reste de l’apprentissage, mais la plupart sont lus lors de l’apprentissage de l’étudiante ou lorsque le besoin s’en fait sentir.

Tandis qu’elle lira ces livres, l’étudiante assistera également à des cours avec les autres étudiantes. La majorité de l’apprentissage s’effectue lors de ces cours. Là, l’étudiante étudiera le système Beth-Luis-Nion, ainsi qu’une variété d’autres sujets tels que le chamanisme, la psychologie et la mystique.

A suivre : les rituels.

Tinne : correspondances Faerie Faith

Extrait de The Faerie Faith and the Beth-Luis-Nion Celtic Lunar Tree Calendar par James Clifford Landis.  Traduction : Fleur de Sureau.

Correspondances pour le système BLN du Calendrier des Arbres Lunaires. Extrait de “Lunar Tree Energies” par Linda Kerr, et la Déesse Blanche par Robert Graves.

Glyphes

Je suis une flèche décochée pour la bataille,

Je suis la lance : qui rugit pour du sang.

Je suis une lance qui rugit pour du sang, une épée affilée dans l’exercice de la vengeance.

Je suis un géant à l’épée affilée, abattant une armée dans l’exercice de la vengeance.

Couleur

Vert/Gris

Lettre

T, T

Animal

Etourneau

Symboles

Baguette de Houx, plume noire

Archétypes féminins

Creiddylad (Cornélia), Artémis, Dana.

Archétypes masculins

Cuchulain, Hercule, Sire Gauvain, Le Chevalier Vert, les Rois Chêne et Houx, Jésus et St Jean Baptiste, Tannus, Tina.

Guérisons

Médecine préventive contre la fièvre

Mystères

Invulnérabilité, Protection Préventive, Vigilance, Bon Augure, Voyage

Comment fabriquer des Essences Florales

Les essences florales nous viennent de Paracelse, le père de l’alchimie moderne, qui recueillait la rosée des plantes pour traiter ses patients. Elles furent ensuite développées par Edward Bach, un docteur intéressé par l’homéopathie (qui utilise également les idées de l’alchimie).

Ce procédé de fabrication d’essence se fait avec l’aide du Soleil, mais vous pouvez également utiliser la pleine Lune (et même en fonction du signe dans lequel la Lune se trouve) ou la simple lumière des étoiles (après le coucher de la Lune). Inutile de dire que vous pouvez également utiliser une phase lunaire pour développer une essence qui exprime un niveau de conscience particulier, un type d’émotion, un aspect de l’esprit ou un type de magie.

Ce texte décrit la fabrication d’une essence de fleurs, mais vous pouvez utiliser la même technique pour faire une essence de feuilles, de plantes entières, de racines, de cristaux, etc.

  • Procurez-vous un bol en verre clair et sans motifs.
  • Puisque vous devez couvrir l’entière surface de l’eau avec des fleurs, procurez-vous un bol plus petit.
  • Vous aurez besoin également d’un filtre (un filtre à café en papier non blanchi convient parfaitement.)
  • Un entonnoir pour verser l’essence obtenue…
  • dans une petite bouteille en verre brun (il y a beaucoup de discussions à propos des bouteilles qui préservent le mieux les essences – certains insistent sur l’usage exclusif du verre brun, d’autres du verre violet ou noir).
  • Vous aurez besoin d’un autre récipient propre en verre pour filtrer l’essence.
  • L’eau que vous utilisez ne doit pas être celle du robinet mais d’une source, de pluie ou de la rosée.
  • La bouteille dans laquelle vous verserez l’essence doit avoir une contenance de 30 ml.

Lorsque vous aurez décidé ce que vous voulez faire d’une essence, demandez à la plante la permission de l’utiliser. Vous pouvez faire cela en utilisant votre intuition (asseyez-vous devant la plante et laissez-la vous parler) ou en utilisant un pendule.

  1. Lors d’une matinée ensoleillée, remplissez le bol à moitié d’eau.
  2. Ramassez suffisamment de fleurs pour en couvrir la surface, prenez soin de les garder aussi entière que possible ; certaines personnes croient qu’il vaut mieux ne pas toucher les fleurs et les couper de façon à ce qu’elles tombent directement dans l’eau.
  3. Laissez le bol sous la lumière du plein soleil pendant trois heures. Assurez-vous qu’aucune ombre ne passera au-dessus pendant ce temps, et qu’aucun enfant ou animal ne s’amuse avec.
  4. Retirez les fleurs délicatement (vous pouvez utiliser vos mains ou une feuille de la plante avec laquelle vous fabriquer l’essence)
  5. et filtrez l’eau dans un récipient propre.
  6. Remplissez la petite bouteille brune à moitié de vodka, brandy, alcool à 90°, rhum ou vin (le vin aura un court effet mais il possède sa propre énergie).
  7. Complétez la bouteille avec l’essence.

C’est l’essence mère. Étiquetez-la avec le nom de la fleur et la date. Conservez-la dans un endroit sombre et froid, loin de toute source d’électricité ou d’autres énergies, et elle se gardera indéfiniment.

Vous pouvez fabriquer des bouteilles de concentré en mettant une à sept gouttes d’essence-mère dans une bouteille remplie soit d’alcool soit d’un mélange de 50% d’eau et 50% d’alcool. Si vous êtes sensible à l’alcool, vous pouvez utiliser de la glycérine ou du vinaigre.

Là aussi, utilisez l’essence de ces concentrés pour fabriquer une bouteille-médecine, en ajoutant 2 à 7 gouttes d’essence concentrée à une bouteille d’alcool ou d’un mélange alcool/eau. Vous pouvez les mettre dans de l’eau pure si elles doivent être utilisées relativement rapidement. Avec les essences, plus grande est la dilution, plus grande est sa puissance.

Les essences florales fonctionnent à un niveau vibratoire pour favoriser l’équilibre. Ce ne sont pas des remèdes biochimiques. Prenez-en 2 à 4 gouttes 4 fois par jour. Vous pouvez les mettre sous la langue, les frotter sur votre peau, les mettre dans l’eau de votre bain ou les vaporiser autour de vous. Prenez-les 10 minutes avant de manger ou une heure après. Vous pouvez en prendre plus souvent si vous le souhaitez.

Les essences peuvent provoquer un changement lentement ou rapidement, mais le changement devrait être subtil – changement dans la façon de se nourrir, de dormir, de rêver, de penser, de travailler, de ressentir les choses, au niveau de l’énergie.

Source : © 2004, 2015 Harold Roth du site alchemy-works.com, traduction Fleur de Sureau.

Energies des Arbres Lunaires : le Houx

Par Linda Kerr, extrait du site faeriefaith.net
Traduction : Fleur de Sureau pour le coven d’Ignis Daemonis.

Houx

Huitième Lune

  • Glyphe – Je suis une flèche décochée pour la bataille
  • Oiseau – étourneau
  • Couleur – Vert/Gris
  • Jour – Mardi
  • Guérison – médecine préventive de la fièvre
  • Mystères – Invulnérabilité, Protection Préventive, Vigilance, Bon Augure, Voyage

houxLe Houx, comme le Bouleau, est la première lune d’un nouveau cycle. Le Houx est la première lune de la moitié sombre de l’année. Les leçons apprises durant la lune du Bouleau, l’auto-discipline, l’autorité sur soi-même, la sensibilité et la conscience, puis réitérées lors de chacune des lunes suivantes, seront les plus indispensables au cours de cette seconde moitié de l’année.

Le Solstice d’Été est le moment durant lequel, dans la mythologie, le Roi Chêne est tué par son jumeau, ou son taniste, le Roi Houx, qui règne jusqu’au Solstice d’Hiver, lorsqu’il est à son tour tué par son taniste, le Roi Chêne. Taniste est lié au tanin que l’on trouve dans le chêne ; le Chêne et le Houx sont les deux faces d’une même médaille, la fin d’un cycle et le début du suivant.

Cette bataille entre les jumeaux parle d’une bataille qui se passe en nous-mêmes. En chacun de nous se trouvent anima et animus, yin et yang, une part masculine et féminine. Après le Solstice d’Été, les énergies yang commencent à décliner, et les énergies yin occupent le premier rang. Nous entrons dans le temps de l’inconscient, la part sombre, du repli intérieur, de l’introspection. Mais nous avons toujours les énergies yang avec nous à ce moment, également. Si vous n’êtes pas pleinement équilibré intérieurement, si vous continuez d’avoir des complexes ou des blocages, alors votre moitié sombre peut devoir « combattre » votre moitié lumineuse, votre soi yang, pour se révéler, pour qu’elle soit en mesure de s’exprimer. Et bien sûr, si vous êtes vous-même malheureux, mal équilibré et sur les nerfs, vous allez vous défouler sur tout le monde. C’est l’énergie prédominante de cette période de l’année. Colère, haine, jalousie, suspicion. Nous sommes aisément provoqués et marchons sur des braises.

Même si vous êtes assez bien équilibré et heureux, comme votre inconscient commence à émerger, il occasionnera quelques émotions fortes et de l’instabilité, de l’agitation que vous n’aviez pas remarquées jusque là. Mais si vous avez bien appris vos leçons, vous reconnaîtrez ces sentiments pour ce qu’ils sont, vous serez conscient de leur effet sur votre entourage et vous-même, et vous serez sensible et compatissant, tant avec vous-même qu’avec les autres. Le contraire de la haine, c’est l’amour et c’est ce dont nous avons besoin dès lors pour surmonter ces émotions intenses. Et en fin de compte, votre but est de réunir les deux moitiés de vous-même pour former un être complet, équilibré.

  • Les énergies négatives du Houx sont : la colère, la haine, la jalousie, la suspicion, l’irritabilité, l’impatience. Possibilité de se sentir comme si tout le monde nous cherchait des crosses, comme si tout le monde en avait après nous. Possibilité de se sentir déchirer en deux. Revirements, hésitations. Également la peur de l’inconscient.
  • Pour surmonter ces énergies négatives : prendre une baguette de l’arbre. Fleurs de Bach possibles pour le mois du Houx : Holly, Scleranthus.

[Ur] L’ogham de la bruyère par Stephanie Woodfield

Traduction et adaptation : Siduri

Signification divinatoire : guérison. Créer un équilibre sacré. Amour, fertilité.

Renversé : être en déséquilibre. Ce déséquilibre peut être physique, émotionnel ou spirituel.

Folklore : la bruyère est un buisson pérenne de petite taille qu’on trouve communément sur la lande. Il fournit nourriture et refuge aux oiseaux et fut utilisé par le passé pour fabriquer des balais, réaliser des paniers et couvrir des toitures. La bruyère est considérée comme une plante de guérison qui maintient l’équilibre aux niveaux émotionnel, physique et spirituel. On l’associe également au feu, puisque elle est utilisé comme combustible, ce qui en fait une plante solaire. La bruyère blanche apporte la chance, notamment en amour ; on l’ajoutait aux couronnes nuptiales. Les amoureux se couchaient ensemble dans des lits de bruyère. L’ajonc et la bruyère sont tous deux associés à l’amour, mais l’ajonc représente la sexualité, tandis que la bruyère est plus associée aux aspects émotionnels de l’amour et peut également symboliser l’amour de la vie. Si Ur apparaît dans un tirage à propos d’une relation, il signale un lien émotionnel profond. La bruyère servait également à distiller du vin ; la plante comme les boissons alcoolisées qui en résultaient étaient sacrées pour la déesse bretonne Uroica.

Usages magiques : guérison et sorts d’amour, fertilité.

Polythéiste et Monothéiste

Les sorcières féministes sont souvent des monothéistes vénérant la Déesse Unique, Morgan McFarland, qui était à la tête du Dallas convenstead of Morrigana, m’a dit :

«Je me considère comme une polythéiste, comme dans la déclaration faite par Isis dans l’Âne d’Or, lorsqu’elle dit, ‘De moi proviennent tous les dieux et déesses existants ‘. De sorte que je me perçois monothéiste puisque je crois en la Déesse, la Créatrice, le Principe Féminin, tout en reconnaissant que les autres dieux existent à travers elle, comme des manifestations d’elle-même, des facettes du Tout. »

Extrait de Drawing down the Moon par Margot Adler.

Traduction : Fleur de Sureau

L’Écologie et l’Art [Sorcier]

Fleur de genêt

Lorsque j’ai commencé mes recherches dans les années 1970, j’ai rejoint l’Art en partie parce que c’était une « religion écologique, » et je supposais que la préoccupation écologique était l’un des deux ou trois liens qui unissaient tous les néo-païens, l’un des points indiscutables. J’avoue que j’avais tendance à penser que tout ceux qui n’éprouvaient pas ce sentiment n’étaient pas de « vrais païens » ou étaient des personnes qui n’avaient pas encore fait de liens entre leur croyance et leur vie quotidienne.

La plupart de ceux que j’ai interviewé de vive voix ont convenu que « le respect de la terre et de la nature » était un lien commun aux Païens.

Leo Martello a écrit « le Néo-Paganisme est une religion pré-Judéo-Chrétienne des adorateurs de la nature : des écologistes spirituels. »

Morgan McFarland a dit, « une vision païenne du monde consiste à dire que la Terre est la Grande Mère et qu’elle a été violée, mise à sac et pillée, et qu’elle doit à nouveau être honorée si nous voulons survivre. Le paganisme signifie un retour à ces valeurs qui comprennent la nécessité d’une situation équilibrée écologiquement pour que la vie continue et de révérer à nouveau la Grande Mère. Si la nature disparaît, tout mes efforts spirituels partent en fumée. L’écologie et le paganisme cherchent tout deux à restaurer l’équilibre de la nature. Si vous ne vous impliquez pas dans l’écologie, vous n’êtes pas vraiment dans le paganisme. »

Le partenaire de Morgan, à cette époque, Mark Roberts, était même plus catégorique. « L’écologie ne doit pas être un point contestable au sein de l’Art, » a-t-il dit. « Si notre but est de chercher une connexion avec la nature et que la nature avec laquelle nous cherchons cette connexion est empoisonnée, alors nous devons devenir des militants religieux. Nous devons être les chapelains du mouvement écologique, au strict minimum, si ce n’est dans les premiers rangs de la bataille. »

Extrait de Drawing down the Moon par Margot Adler.

Traduction : Fleur de Sureau